Rayonnements haute-fréquence : un problème de ...fréquence Imprimer

(17/07/11) Les études sont de plus en plus nombreuses à montrer des effets à des intensités moindres que le gsm... mais à des fréquences plus élevées.

L'ancien ministre de la santé Rudy Demotte (Parti Socialiste) m'écrivait que la fréquence est tout simplement le nombre de fois que l'onde passe par zéro ...et qu'il ne s'agit pas de rayonnements ionisants, merci à M. Demotte pour cette précision : même si elle revient dans chaque réponse de politicien, cela fait toujours plaisir de se voir rappeler qu'on ne nous arrose pas avec des rayons X.

 

Son arrêté royal, ainsi que les différents décrets régionaux de ces dernières années permettent plus de puissance pour des rayonnements de plus haute fréquence, en se basant sur la profondeur de pénétration des rayonnements à l'intérieur du corps... Celle-ci diminue effectivement lorsque la fréquence augmente, mais on commet là une grossière faute, lourde de conséquences. Car là où le rayonnement s'arrête, son énergie ne s'arrête pas; elle change de forme et diffuse dans tout l'organisme !

 

Demotte est parti du service fédéral santé, sans avoir jamais eu l'occasion de tester ses 30 V/m en hautes fréquences, sur lui-même ou sur des volontaires, mais la véritable auteur de la lettre, Marina Lukovnikova, est toujours là, au département... "maîtrise des risques" !

 

Rudy Demotte préside aujourd'hui la Wallonie. Justement, on nous promet une nouvelle norme wallonne, calquée sur la Région bruxelloise. Recommettront-ils la même erreur ? La dégringolade des statistiques de santé s'est-elle arrêtée depuis que la limite est "descendue" à 3 V/m (et 4 V/m pour les fréquences plus hautes que le gsm) ?

 

Voyons :

 

300.000 travailleurs en incapacité de longue durée pour dépressions, affections des muscles et du squellette, déficiences cardiaques, cancers,...  (LE SOIR, 07-2011)

 

Le Belge a coûté, en moyenne, 2.048 euros à l'assurance soins de santé en 2009 (DH, 07-2011)

 

Prescription de médicaments remboursés, hors hôpitaux : plus de 4,6 milliards de doses quotidiennes ont été délivrées, en 2009 (LE SOIR, 06-2011)

 

Un Belge sur dix s'estime en bonne condition physique (LA LIBRE, 07-2011)

 

C'est clair, les êtres humains et autres êtres vivants continueront d'être consciemment ou non victimes de la folie "sans fil", si nos autorités sanitaires restent braquées sur le paramètre intensité des rayonnements (watt/m² ou V/m), et continuent d'ignorer, d'un revers de main agacé, le paramètre fréquence (Ghz) ... Malgré les études d'observation qui s'amoncellent, malgré la découverte d'Einstein sur les photons (1), et malgré la relation entre fréquence et longueur d'onde (2).

  

  

(1) Energie photon = constante de Planck x fréquence

  

(2) Longueur d'onde = constante de la vitesse de la lumière / fréquence

 

   

Ces 2 formules montrent qu'au plus les fréquences des rayonnements utilisées par les opérateurs et industriels augmentent, au plus les rayonnements ont d'énergie (à puissance d'émetteur égale) et au plus l'effet d'électrisation du corps est importante puisque celui-ci est soumis à toute la course de l'onde à la fois (du +Vmax au -Vmax), sur une distance de seulement quelqes cm ou mm de tissu vivant, et plusieurs fois en même temps. L'expérience montrée sur CNN est pourtant éloquente à ce sujet (*).

 

Outre l'effet direct, il y a l'effet indirect des particules en suspension dans l'air, sur les meubles, le lit etc., qui se chargent (d'autant plus fort que la longueur d'onde est petite), et qu'ensuite nous touchons ou respirons, d'où irritations, et, à la longue, inflammations. D'après des scientifiques de la Bastyr University (Seattle), cela expliquerait quantité d'allergies.  Et de problèmes respiratoires, d'après l'Imperial College of London. Or justement, il semble que de nombreuses personnes souffrent de ce type d'affection, même en plein été (DH, 7/2011).

 

Ce sont donc à la fois la théorie et la pratique qui montrent qu'il faut arrêter avec les Ghz. Il faut d'urgence revenir sous 1 Ghz, et là en effet, limiter les intensités, pas à des 3 V/m ni même 0,6 V/m, mais à des niveaux ALARA (as low as reasonably achievable, donc de l'ordre du mV/m), même si cela nous limite à la transmission de la voix et textos.

 

Est-ce que l'évidence est si aveuglante que nos politiciens se croient obligés de garder les yeux fermés, tant d'années ? Ou existe-t-il pour eux d'autres considérations aux reflets aveuglants ? En tout cas, la porte ouverte aux fréquences de plus en plus hautes arrange bien les industriels, car elles leur permettent de proposer de hauts débits aux clients, et donc qualité et vitesse, sans avoir à investir en émetteurs puissants ni en multiples licences.

 

(*) voir http://www.teslabel.be/technologie/120-ka-sat-des-picowatts-qui-piquent-