Traduction de Raoul Treigner du 06 juillet 2004

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Berlin 2004 : Programme scientifique

Réunion annuelle du ESHRE [1] à Berlin du 27 au 30 juin 2004.

Salle : Hall N° 3

Date : le 26 juin 2004 de 15:15 heures à 16 heures 30.

Session 39 : Fertilité humaine/thèmes mélangés.

162 : Relation entre l’utilisation régulière du téléphone cellulaire et la qualité du sperme humain.

I.                    Fejes (1) ; Z. Závaczki (2) ; J. Szöllôsi (3); S. Koloszár (4) ; L. Lovács (5) ; A. Pál (6)

II.                 Université de Szeged, obstétrique et gynécologie, Szeged, Hongrie.

Introduction :

Des facteurs environnementaux peuvent être responsables de détérioration du sperme durant les dernières décades. Les effets des champs électromagnétiques provenant des téléphones mobiles sur la spermatogenèse humaine n’ont pas encore été étudiés. Notre projet fut de déterminer la relation possible entre l’utilisation du téléphone cellulaire et les différents attributs du sperme humain.

Méthode :

Localisation : université de Szeged, département d’obstétrique et de gynécologie, Hongrie.

L’historique fut complété par des questions comme : « Depuis combien de temps les patients  étaient-ils en possession du téléphone mobile ? Combien de temps le téléphone restait-il en position attente (stand-by) par jour (en heures) près du patient ? Combien de minutes transmettait-il par jour. » L’analyse du sperme fut réalisée en utilisant la chambre Makler du dénombrement de spermatozoïdes. La concentration du sperme, la motilité suivant les directives de l’OMS, le décompte des spermatozoïdes en mouvement furent évalués. Une comparaison entre les non utilisateurs et les utilisateurs actifs a été dressée. Des analyses statistiques furent exécutées en utilisant le logiciel SPSS – 11.0.

Résultats :

Un total de 451 patients fut examiné durant la période de 13 mois de l’étude.

Parmi les 221 hommes qui ont  satisfait aux critères et qui achevèrent l’étude, des corrélations significatives furent trouvées entre la durée de transmission journalière et le motilité de progression rapide ou la motilité de progression lente (r = 0,191 ; p = 0,005 // r = 0,323 ; p <0,001 respectivement) et entre la durée en stand-by (attente) du téléphone et le concentration du sperme en motilité de progression rapide (r = 0,218 ; p = 0,005).

De plus, une différence fut trouvée entre les utilisateurs de la position stand-by (attente) du téléphone durant toute la journée et les utilisateurs n’employant pas la position stand-by (attente) en terme de concentration du sperme (59,11 x 106 ml versus (v/s) 82,97 x 106 ml, p = 0,021 ; N = 51 v/s 46) et entre les utilisateurs avec transmissions longues et les non utilisateurs en terme de motilité de progression rapide (36,31 % v/s 51,34 % ; p = 0,007 ; N = 16 v/s 61).

Conclusions :

L’utilisation prolongée du téléphone cellulaire peut avoir un effet négatif sur la spermatogenèse et la fertilité humaine qui, sans doute, détériore la concentration et la motilité. Des études contrôlées à l’aveugle sont nécessaires afin de préciser les coefficients de corrélation.

http : // tinyurl.com/2nk9p

Informateur : Reinhard Rueckmann.


[1] ESHRE: European society of human reproduction and embryology.

 

Version anglaise :
"BERLIN 2004: SCIENTIFIC PROGRAMME"
Free Communication

Room: HALL 3
Date: 29-06-2004 From: 15:15:00 To: 16:30:00
Session 39 - Male Fertility / Mixed Topics

162: Relationship between regular cell phone use and human semen quality

Introduction: Environmental factors can be responsible for the deteriorative sperm parameters detected in the last decades. The effects of the electromagnetic field of mobile phones (»900MHz) on human spermatogenesis have not been studied yet. Our aim was to determine possible relationship between regular cell phone use and the different human semen attributes.

Methods: Localisation: University of Szeged, Dept. Obstetrics and Gynaecology, Hungary. History taking was supplemented with questions, how long patient owns mobile phone, how long it is standby in a day (in hours) near the patient, and how long it transmits daily (in minutes). Semen analyses were performed using Makler sperm counting chamber. Sperm concentration, motility according to WHO guidelines, motile sperm count and progressively motile sperm count were assessed. Comparison between non-users and very active users has been drawn. Statistical analyses were performed using SPSS 11.0 software.

Results: A total of 451 patients were examined during the 13 months of study period. Among the 221 men corresponded the criteria and completed the study, singificant correlations were found between duration of standby position and sperm concentration (r=-0.161, p=0.04) length of daily transmission and rapid progressive or slow progressive motility (r=-0.191, p=0.005; r=0.323, p<0.001, respectively) and between the duration of standby position and rapid progressive motile sperm concentration (r=-0.218, p=0.005). Furthermore, difference was found between daylong standby and non-standby users in sperm concentration (59.11x106/ml vs 82.97x106/ml, p=0.021, N=51 vs 46) and between prolonged transmiters and non-transmiters in rapid progressive motility (36.31% vs 51.34%, p=0.007, N=16 vs 61).

Conclusions: The prolonged use of cell phones may have negative effect on spermatogenesis and male fertility, that presumably deteriorates both concentration and motility. Further controlled randomised studies are neccessary to percise the correlation coefficients.


I. Fejes1, Z. Závaczki2, J. Szöllõsi3, S. Koloszár4, L. Kovács5, A. Pál6
1University of Szeged, Obstetrics and Gynaecology, Szeged, Hungary