Ecrans TV cathodiques et santé des enfants

Extrait d'un article paru dans le "Journal des Parents d'Elèves".
N. 72 - Mars 1996

Document reçu de par Vincent Mantel, consultant en pollutions électromagnétiques

 

Ecrans cathodiques = Danger !

-             Pourquoi un nombre croissant d'élèves manifeste-t-il des troubles psychologiques et psychosomatiques importants ?

-             Pourquoi la personnalité de beaucoup d'entre eux est-elle perturbée ?

-             Pourquoi de plus en plus d'enfants sont-ils anormalement agités, agressifs ?

-             Pourquoi de plus en d'adultes sont-ils toujours fatigués pouvant aller jusqu'au syndrome chronique de fatigue (SCF) qui coûte cher aux entreprises (et à la sécurité sociale) ?

Des facteurs de notre environnement sont très probablement responsables de ces dégradations de notre santé, et de celle de nos enfants. Nous nous devons de les dépister, les analyser, de chercher les remèdes pour ne pas laisser à nos enfants un monde délirant. "Le monde ne nous appartient pas. Il nous est prêté par nos enfants..." Proverbe africain. La Rédaction de "Parents d'Elèves" s'est intéressée à l'un de ces problèmes, sans doute ignoré de beaucoup, mais essentiel car c’est une cause profonde probable de bien des troubles mentionnés ci-dessus. Elle a pu, à cet effet, entrer en contact avec un chercheur suisse : Jacques Surbeck, qui étudie depuis plus de 15 ans les effets nocifs des REMP (Radiations électromagnétiques Pulsées) de faible puissance sur les êtres vivants, qui a été récemment coopté comme membre actif de la Commission Internationale pour la Santé au Travail, et dont 2 communications scientifiques ont été acceptées par le comité de sélection.

Grâce aux documents qu'il nous a fournis, nous sommes en mesure de vous informer sur les effets nocifs des REMP des écrans cathodiques (écran TV, ordinateur, Minitel, etc.) sur tous les êtres vivants qui y sont exposés, pour que vous puissiez prendre les mesures nécessaires pour protéger vos enfants et vous-même en pleine connaissance. Il est paradoxal de constater que les instances officielles donnent plus d'importance à la protection des machines (Directive 89-336 de la CE) qu’à celle des individus et que les industriels aient obligation d'éliminer les interférences entre les machines depuis le 1er janvier 1996 et que rien n'est fait pour en protéger les utilisateurs (alors que c'est possible).

Jeux vidéo devant la télévision.

Les jeux vidéo ont souvent des câbles trop courts, ce qui oblige les enfants à se tenir trop près de l'écran de télévision. La réussite scolaire est ainsi divisée par 3. Dès 1984, en Suède, les professeurs Johansson et Aronsson ont démontré que les courbes de rejet d'adrénaline (hormone de stress) d'une personne adulte s'inversaient au bout de la quatrième heure passée devant un écran cathodique à 2 diagonales de distance.

Cette étude a été publiée par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en 1987 (anglais) et 1989 (français).

Les travaux du Docteur Paul Nogier et l'utilisation du Réflexe Auriculo-Cardiaque (RAC) qu'il a développé permettent d'en comprendre le mécanisme : sous l'action des REMP, le champ vital d'un humain adulte est détruit de 25 % après 4 heures, de 50 % après 6 heures, de 75 % après 8 heures devant un écran, et de 90 % après 8 heures devant 2 écrans ; effet catastrophique sur les enfants d'âge scolaire. L'organisme ressent cette destruction comme une agression et pour se mettre en position d'y faire face, il conserve son adrénaline (hormone de stress, qui l'empoisonne, provoque des déséquilibres hormonaux et altère sa résistance immunitaire) et ne le libère qu'en proportion de la reconstitution de son champ vital, soit 6 heures pour 25 % de destruction, 12 heures pour 75 % et 18 heures pour 90 %.

Ceci pourrait être l'origine du syndrome chronique de la fatigue, (qui coûte des milliards aux entreprises). En effet, il n'y a jamais 18 heures entre la fin d'une période de travail et le début de la suivante, et le stress s'accumule... La concentration et la mémorisation divisée par 5. En 1990, le Pr. Marcel Rufo, professeur de pédopsychiatrie à la Faculté de Médecine de Marseille a mis en évidence les effets de 50 minutes d'écrans sur les enfants d'âge scolaire :

-             résultats scolaires divisés par 3

-             mémorisation divisée par 5

-             agressivité et dissipation multipliées par 3 (car l'inversion des rejets d'adrénaline est bien plus rapide chez les jeunes enfants)

-             avec des réactions en chaîne sur les insomnies et recours aux neuroleptiques ou psychotropes, malgré les risques d'habituer ces organismes impubères à devenir pharmacodépendants.

Ces résultats ont été confirmés en 1992 par l'étude de M. Jean Bourque qui est orthopédagogue à l'Académie de Québec (Canada) avec des résultats analogues. Les études menées à la demande de J. Surbeck par des médecins sur des enfants endormis devant des postes de TV sous neige électronique, et sans son, montrent que ce ne sont pas les programmes qui sont ici en cause, (alors qu'il y aurait beaucoup à dire à ce sujet) mais bien les effets physiologiques provoqués par les REMP sur les organismes des impubères exposés à 2 diagonales d'écran de distance du poste (distance des câbles de consoles de jeux). Action néfaste sur la santé. En 1994, le rapport "Loiret" (du nom du médecin français, inspecteur régional du travail, qui l'a coordonné, supervisé, publié) de 79 médecins français du travail a montré, chez les adultes, une augmentation significative des troubles visuels dès la deuxième heure d'écran, et neuropsychologiques dès la quatrième heure, ce qui correspond aux inversions susmentionnées.

L'agitation et l'agressivité sont multipliées par 3. Télévision, manque de sommeil, agitation en classe, prescription de calmants. C'est la spirale infernale. Bien d'autres chercheurs ont travaillé sur ce sujet, dans différents pays, sur différents modèles biologiques : levures, algues, daphnés, mouches drosophiles, embryon de poulet, souris, rats, lapins, hamster, et enfin 120 humains adultes volontaires à l'Université de Kiev (Ukraine). Tous sont arrivés à des conclusions semblables. Est-il alors maintenant possible de soutenir "la fable" ou le mensonge, selon lesquels l'usage des écrans "ne serait qu'un révélateur de troubles préexistants". Il est prouvé maintenant que les REMP les provoquent. Les écrans cathodiques génèrent des champs électromagnétiques faibles de très basse et extrêmement basse fréquence (VLF et ELF) qui ne sont arrêtés ni par les filtres, ni par les cloisons, ni par les tabliers de plomb, ni par le corps humain : ils traversent tout, et les expériences rapportées ci-dessus montrent qu'ils sont nocifs pour tous les êtres vivants, et ceci tant devant que derrière l'écran (voir le cas de l'enfant qui dormait derrière la cloison contre laquelle était appuyé le poste de TV familiale : 5 séjours en hôpital... à 3 ans...)

Principaux effets biologiques des REMP

CHEZ L'ENFANT IMPUBERE ET CERTAINS ADOLESCENTS :

-         Résultats scolaires divisés par 3, capacité de mémorisation et de concentration par 5 (dès la cinquantième minute d'exposition aux écrans) ;

-         Insomnies, nervosité, agressivité, dissipation, "hyperactivité" multipliées par 3, ce qui peut conduire aux prescriptions de tranquillisants, neuroleptiques ou psychotropes au risque de les rendre pharmacodépendants après la puberté (ou sensibles à certaines drogues) ;

Les REMP provoqueraient (études en attente de publication) une délatérisation des hémisphères cérébraux, entraînant comme conséquence une prédisposition à la dyslexie (pour des enfants de 5 ans après 40 minutes passées devant un écran cathodique) ;

-         La spermatogenèse (fabrication de spermatozoïdes) d'un garçon de 18 ans n'est plus, aujourd'hui, que le quart de celle de son père : (20 mio/ml au lieu de 80). S'il y a bien des causes à cet état de faits, il semble (d'après plusieurs expérimentations menées sur les animaux mammifères de laboratoire) que les effets des REMP puissent être sérieusement impliquées dans le sous-développement neuroendocrinien des sujets (mammifères) exposés en période pré-pubertaire.

CHEZ L'ADULTE :

-         Fatigues, lassitudes anormales, stress, insomnies, agressivité, irritabilité, dépression,

-         Troubles hormonaux et/ou menstruels ;

-         Augmentation des risques de fausses couches, et de défauts génétiques de l'enfant chez les femmes passant plus de 4 heures par jour devant un écran (publication du Dr M. Goldhber, USA) ;

-         Diminution de la résistance immunitaire; les REMP de basse fréquence peuvent inhiber la capacité qu'ont les lymphocytes T, soldats du système immunitaire, de tuer les cellules cancéreuses ;

-         Maux de tête, troubles oculaires, (notamment à cause de l'imperceptible scintillement des écrans),

-         Troubles musculaires, osseux... ;

-         Diminution sensible de la productivité à partir de la troisième heure d'écran du jour.

Peut-on y remédier ?

Il n'est pas question de se passer d'écrans cathodiques : les ordinateurs, les jeux vidéo, la télévision font aujourd'hui partie de notre civilisation.

Alors que faire ?

Au lieu de chercher à supprimer l'une des causes majeures de l'hyperactivité des enfants impubères (l'effet des REMP) de la reconnaître, et de les en protéger, certains ont choisi la solution de facilité en la niant et en préconisant la prise de psychotropes, tranquillisants, neuroleptiques, voire amphétamines : on supprime les effets et non la cause. Par ailleurs, cette mise systématique et quotidienne sous médicament d'enfants impubères habitue leur organisme à recevoir sa "drogue" quotidienne, ce qui les prédisposera à ressentir ultérieurement des besoins analogues après la puberté. Des "écrans" sont actuellement vendus pour "protéger" les utilisateurs : feuilles de verre ou de plastique, ce sont de bons éléments de confort qui suppriment les reflets, mais aucun scientifique officiel n'a reconnu et démontré leur efficacité envers les effets biologiquement pervers des REMP. Il y a aussi des "gadgets" qui sont "supposés protéger" contre les nuisances des écrans. Certains, diffractent les REMP sans les éliminer et les concentrent sur les parties les plus sensibles des individus exposés (épiphyse et organes génitaux) ils sont plus dangereux qu'un écran nu (sans aucune protection). Il est aussi possible de protéger les enfants en les éloignant de 8 fois la diagonale de l'écran, mais les consoles de jeux vidéo ont un câble de raccordement trop court qui les oblige à se placer dans la zone de résonance électromagnétique la plus nocive : entre 1 et 2 diagonales. Aucune de ces parades n'est vraiment efficace et pourtant tous nous avons le droit d'être protégés.

Sous la pression du Conseil des Communautés Européennes et de la directive EU. 90-270, le J.O. a publié le décret ministériel 91-451 signé de MM. Rocard, Soisson, Mermaz qui en ses articles 3 et 6 implique la responsabilité des employeurs "dans l'identification des nuisances des écrans et l'obligation d'en protéger le personnel". Ce décret n'était pas appliqué par manque de lien médicalement objectif entre les troubles médicalement constatés et l'origine de ceux-ci.

Depuis la publication du rapport "Loiret" ce lien existe, et la responsabilité des écrans est directement impliquée dans les troubles constatés par les 79 médecins français du travail qui ont signé ce rapport.

Une protection efficace a été trouvée.

Une équipe suisse de chercheurs, sous la direction de Jacques Surbeck, a pu démontrer la réalité des effets biologiques nocifs des REMP, a consacré 8 ans pour développer une parade, puis 6 ans afin d'en faire reconnaître l'efficacité par des instances internationales. Il s'agit de résonateurs à contre phase composés de 2 mini-sphères de plastique contenant dissolutions d'oxydes de terres rares (position 57 à 72 dans la table de Mendeleïev) qui se collent aux coins haut gauche et bas droit du cadre de l'écran, là où apparaît et disparaît le spot de balayage, ce qui provoque la résonance à contre phase qui annule les effets pervers des REMP. Le nom commercial en est : "Bioshield®" From A-NOX ® Technology (Avoid NOXiousness = évite la nuisance). Ce n'est aucunement un appareil de traitement médical, mais à ce jour, c'est la seule protection contre les REMP dont l'efficacité ait été vérifié, constaté et prouvé par 11 scientifiques de 6 pays. Les résultats positifs des tests ont été repris par les comités de 3 congrès scientifiques internationaux. En France, trois médecins qui ont accepté d'expérimenter ces éléments de protection ont reconnu que leur usage a entraîné une amélioration sensible de l'état général des utilisateurs après 2 à 12 semaines d'utilisation, selon les troubles constatés.

En effet, pour les troubles découlant immédiatement de la rétention d'adrénaline ou de la destruction du champ vital, la récupération des fonctions naturelles apparaît dans les 2 à 4 semaines ; pour les troubles neuroendocriniens, il faut 3 à 6 mois, et pour une élimination partielle de fatigue oculaire et perte de capacité visuelle, plus de 6 mois sont nécessaires. Le bureau d'étude, expert comptable et fiscaliste de Nivelle (Belgique) a écrit: "Les matériels informatiques équipés de protections "Bioshield®" permettent une utilisation plus longue et plus intense sans que le personnel occupé ne ressente fatigue, problèmes de vision, perte d'énergie ; le rendement du traitement des dossiers est considérablement amélioré..." En conclusion, face à ce danger pervers, nul ne doit rester sans réagir. Même si aucun texte de loi n'établit encore de notion de responsabilité sur les troubles constatés, provoqués par les REMP, même si une désinformation délibérée et motivée tend à nier ces nuisances, les parents informés ont le devoir de prendre toutes dispositions pour protéger la santé présente et future de leurs enfants et d'exiger leur protection dans les autres lieux de vie.

FNAPE Fédération Nationale des Parents d'Elèves de l'Enseignement Public Français.

"Les principaux effets biologiques des REMP chez l'enfant impubère et certains adolescents".

Paru le mardi 1 janvier 2002 dans http://www.viarmonie.com