SENSIBILITE HUMAINE AUX CHAMPS

ELECTROMAGNETIQUES A BAS NIVEAU

Par le Professeur Cyril W. SMITH

Département de Technologie électronique et électrique de l'Université de Salford (G.B.)

Ex : "Engineering Science and Education Journal" 3.12.91

Un rapport récent du Bureau des Affaires Publiques de l'Institution des Ingénieurs Electriciens (I.E.E.) [1] concernant "Les effets possibles des champs électromagnétiques à basses fréquences" reconnaît qu'il existe une préoccupation croissante à propos de risques possibles pour la santé associés à l'exposition aux champs électromagnétiques à basses fréquences. Ainsi, il considère que ce processus est largement alimenté par les articles à sensation mis en exergue par les médias et par d'autres publications. Il est en accord avec les conclusions d'autres organismes consistant à admettre qu'il existe actuellement une insuffisance de données biologiques et épidémiologiques pour pouvoir établir les risques biologiques ou même pour pouvoir déterminer s'il existe un danger potentiel pour la santé en liaison avec les effets athermiques des champs électromagnétiques.

Le présent article explore davantage de questions fondamentales. Comment et pourquoi les systèmes vivants utilisent-ils des champs électromagnétiques ? Quels effets électromagnétiques sont observables et quels sont leurs remèdes ? C'est seulement lorsque nous aurons des réponses à ces questions que nous pourrons commencer à comprendre quelle science peut être impliquée dans ces processus.

Cependant, nous pouvons raisonnablement être assurés que ce sera la physique plutôt que la chimie des êtres vivants qui entrera en ligne de compte. Ce sont les questions auxquelles je me suis attaqué depuis plus de 18 ans durant lesquels j'ai bénéficié des conseils d'orientation et de discussions enrichissantes avec le regretté Prof. Herbert FRÖHLICH F.R.S. de l'Université de Liverpool (fig. 1).

Fig. 1. - Portrait du Prof. Herbert Fröhlich F.R.S. Professeur émérite de Physique théorique à l'Université de Liverpool, né à Rexingen (Forêt Noire) le 9 décembre 1905, décédé à Liverpool le 23 janvier 1991. Il avait une perspicacité extraordinaire et une compréhension immédiate des données essentielles d'un problème lié à la physique. Il a apporté une contribution majeure aux théories des diélectriques, de la supraconductivité, des mésons, de la cohérence dans les systèmes biologiques.

Les radiations électromagnétiques non ionisantes à fortes intensités sont connues pour les dommages qu'elles causent aux tissus biologiques par leurs effets thermiques ou par leurs effets de "cuisson par micro-ondes". La référence américaine à ceci est connue sous les termes du syndrome de "l'English Muffin" et signifie que tout est pour le mieux s'il n'y a pas de brûlure.

Cependant, selon W.Ross ADEY [2], "il n'y a plus lieu de tergiverser, les systèmes biomoléculaires répondent à des champs électromagnétiques à basses fréquences et à faibles niveaux d'intensité. Des questions pressantes viennent maintenant à l'esprit quant aux mécanismes sous-jacents et indiquent l'urgence croissante de poursuivre des recherches au-delà du domaine du chimiste".

Les effets non thermiques exigent davantage de voies d'explications que ce que l'on peut attendre des concepts de la physique classique et engagent ainsi des implications actuellement inconfortables concernant les paradigmes de la biologie théorique et des évaluations des risques en matière de santé.

Les récents changements d'attitude des milieux officiels vis-à-vis des risques possibles pour la santé liés aux champs électromagnétiques de l'environnement ont en réalité suivi la publication en 1987 du rapport final concernant "Les effets biologiques des champs des lignes à haute tension" [3] du projet de tracé de Lignes à Haute Tension de l'Etat de New York. Celui-ci mentionnait que "La variété d'effets des champs électriques et magnétiques n'a pas été appréciée auparavant et que plusieurs domaines de préoccupations en matière de santé publique ont été identifiés".

Les origines de ce rapport remontent à 1973, lorsque la Commission des Services Publics de l'Etat de New York a reçu deux demandes d'approbation de compatibilité environnementale pour la construction de lignes de transport de courant de 765 kV. En 1978, la commission a approuvé la construction des lignes avec des clauses restrictives : l'une de ces clauses consistait à engager un programme de recherches mentionné ci-dessus, pour un montant de 5 millions de dollars à charge des compagnies d'électricité, afin de déterminer les risques possibles pour la santé de cette ligne.

Chaque année, tout individu possède une probabilité statistique déterminée de décéder à la suite d'un certain nombre de causes. La plupart des personnes ne mourront pas, il ne s'agit ici que d'une mesure des risques relatifs auxquels les gens sont exposés.

Les études épidémiologiques tentent de mettre en corrélation les divers facteurs d'environnement avec les modifications de risque pour la santé tout en évitant les "facteurs de confusions".

Toutes les indications concernant l'augmentation des risques pour la santé en corrélation avec les activités de génie électrique doivent être prises au sérieux. A cause des longues périodes d'études préliminaires et des longues périodes de maintien en service de la plupart des produits du génie électrique, nous allons entrer dans le millénaire suivant en emportant avec nous la plupart de nos investissements d'aujourd'hui en technologies électriques. Le moment adéquat pour introduire des modifications dans la pratique de l'engineering est le début d'un projet, lorsque les spécifications de départ doivent être déterminées, non après sa réalisation.

Les sortes de recherches qui pourraient avoir répondu aux questions des risques possibles associés aux champs électromagnétiques n'ont justement pas été réalisées pour des raisons qui sont maintenant historiques : tout d'abord la répugnance à accepter la possibilité qu'un quelconque de ces effets puisse exister, dans le cas où elles prouveraient que de tels effets soient nocifs et de ce fait conduisent à des implications légales ; ensuite, une éducation médicale et une tradition de recherche qui se concentre sur la chimie des systèmes vivants et néglige l'aspect physique.

Dans l'estimation des risques, il y a une profonde différence entre un effet et un danger. Par exemple, il existe un effet appelé électroanesthésie : celui-ci peut être bénéfique dans certaines situations cliniques, mais il pourrait devenir une condition nécessaire et suffisante de danger si il se produisait dans la cabine du conducteur d'un train à traction électrique.

Le rapport de l'I.E.E. [1] susmentionné déplore que "La confirmation de tout effet biologique des champs électriques et magnétiques à bas niveau soit également entravée par l'absence apparente de courbe classique dosage / réponse. Dans la plupart des systèmes expérimentaux on devrait s'attendre à ce que l'augmentation d'un stimulus provoque l'accentuation de la réponse jusqu'à un niveau de saturation. Il apparaîtrait que cela ne serait pas le cas avec les champs électriques et magnétiques et dans plusieurs études de laboratoire, des «fenêtres d'amplitudes» ont été rapportées et en dehors de ces dernières, aucune réponse n'a pu être observée".

Le noeud de ce problème réside dans le fait que la médecine allopathique ne doive pas seulement tenter de comprendre les effets électromagnétiques sur les systèmes vivants mais également l'homéopathie et l'acupuncture. Les systèmes vivants sont fondamentalement non linéaires quant à leurs réponses et les individus doivent d'abord être considérés à titre individuel et seulement alors de manière statistique.

C'est la raison pour laquelle GRUNDLER [4] a trouvé qu'il devait explorer les simples cellules en examinant les effets des ondes millimétriques sur la croissance des levures. Les effets apparurent plus comme des changements dans les écarts standards que dans les décalages des valeurs moyennes. Les distributions statistiques se dédoublent en deux pics et les cellules individuelles, bien que provenant toutes du même lot et de la même culture, réagissent comme des sous-groupes distincts.

Nous avons également trouvé et décrit, en 1981 déjà, un effet non linéaire dose / réponse [5] en mesurant les taux de croissance d'une bactérie en champs magnétiques alternatifs. L'effet apparaît comme une variation périodique de réponse avec la puissance du champ.

Ceci est également ce que j'ai trouvé lorsque j'ai commencé à explorer des patients hypersensibles aux champs électromagnétiques dont les problèmes m'ont conduit à des études dans ce sens. En 1982, nous avons publié un article [6] dans lequel nous avons écrit que des personnes exposées aux champs électromagnétiques de l'environnement telles celles exposées aux lignes à hautes tensions, pourraient faire l'expérience de courants parcourant le corps, dans l'ordre de grandeur du dixième de microampère, comparables à ceux reconnus capables de provoquer l'électroanesthésie par stimulation de sécrétion de narcotiques naturels dans le corps (endorphines). Cette année là, les recherches ont mis ces substances en relation avec des allergies, et ceci a amené un médecin à m'écrire en me demandant si je pouvais faire quelque chose pour l'aider dans le traitement de patients allergiques hypersensibles à l'électricité.

L'allergie a d'habitude été mise en relation avec la peau et le système respiratoire (eczémas et asthme), mais ces dernières années, on a perçu des réponses allergiques selon un concept beaucoup plus large ; c'est ainsi qu'on a pu maintenant définir l'allergie comme une "défaillance dans un système de régulation (non linéaire)". Il existe toujours une grande controverse parmi le corps médical quant à admettre que le terme "allergie" soit restreint à la description des réactions du corps qui peuvent être associées à une réponse immunologique. Le terme "hypersensibilité" est moins sujet à controverse.

Les patients hypersensibles les plus gravement touchés ont acquis des "réponses inadéquates" à beaucoup de produits chimiques, de substances présentes dans l'environnement, de denrées alimentaires. Il apparaît qu'environ 15% de toute population donnée fonctionne dans une certaine mesure en dessous de sa capacité potentielle optimale à cause d'un certain degré de réaction de sensibilité à l'environnement ou à la nutrition. De nouvelles réponses peuvent être acquises ou transférées à un facteur déclenchant différent lorsqu'une personne est exposée pendant un laps de temps suffisant à quelque substance jusque là inoffensive alors qu'elle réagissait fortement aux effets provocateurs d'une autre substance présente. Dans de telles circonstances, il semble que l'exposition à une fréquence cohérente puisse également devenir sensibilisatrice de façon telle que les schémas spécifiques de réponses de l'individu sont déclenchés par la rencontre subséquente avec cette fréquence particulière dans l'environnement.

Quelques personnes réagissent de manière hypersensible à certaines fréquences spécifiques avec un seuil de sensibilité tellement bas qu'il est incompatible avec les technologies modernes ou avec l'environnement naturel. Leur présence parmi la population signifie que pour des raisons pratiques il ne sera jamais possible de spécifier une intensité de champ universellement acceptable.

Il sera impossible d'accomplir un quelconque progrès dans la définition d'un "niveau sans problème" pour la majorité de la population, avant que l'on ait compris de façon unanime que les champs et les radiations électromagnétiques sont des phénomènes naturels essentiels dans le fonctionnement de tous les êtres vivants et non des éléments toxiques et que les systèmes de contrôle homéostasiques peuvent être affectés d'anomalies qui peuvent induire dans le corps des réactions à allures inappropriées vis-à-vis des signaux électriques de l'environnement.

Des études expérimentales et épidémiologiques qui présument une sensibilité uniforme de toutes les personnes aux champs électromagnétiques, continueront de donner des résultats contradictoires. Lorsqu'il existe une sélection préliminaire des patients hypersensibles aux champs électromagnétiques, il devient possible de reproduire avec précision les effets des champs électromagnétiques dans les conditions de double-aveugle [7] (tableau 1) et de les confirmer par des mesures objectives des effets des champs électromagnétiques sur les réponses autonomes de la pupille en utilisant l'Iriscorder de Hamamatsu [8].

Tableau 1. - Programme en 4 phases destiné à démontrer la sensibilité électromagnétique [7]

 
Phase 1 :
mise en oeuvre de tests contrôlés dans une zone à environnement contrôlé : parois en faïence sur acier, air filtré, champ électrique : 0V/m, champ magnétique 20 nT à proximité des patients testés.
Phase 2 :
tests en simple aveugle sur 100 patients déclarant souffrir de sensibilité électromagnétique. Chaque patient subit 21 confirmations actives sur une gamme de 100 millihertz à 5 mégahertz et 5 blancs (placébos).

 

Réactions
N. Patients
Vrais positifs
Faux positifs
50 patients
25 patients
25 patients
71%
0%
62%
60%
0%
0%
Phase 3 :
test en double aveugle sur les 25 patients du 3e groupe ne donnant pas de faux positifs et sur les 25 patients du groupe 2 (patients insensibles pris comme sujets-témoins)

 

Réactions
N. Patients
Vrais positifs
Faux positifs
25 patients
25 patients
53%
0%
8%
0%
 
Phase 4 :
deux confrontations en double aveugle sur 16 patients du 3e groupe de la phase 3, testés uniquement avec la fréquence individuelle de chaque patient donnant les signes les plus marquants, en utilisant 5 blancs (placébos) pour un test actif.
 

 

Réactions
N. Patients
Vrais positifs
Faux positifs
16 patients
16 patients (répétition)
100%
100%
0%
0%

 


Ce travail a fait l'objet d'une communication au "9e Symposium annuel concernant l'Homme et son Environnement en Matière de Santé et de Maladie" à Dallas (Texas) (23 février - 3 mars 1991). Ce congrès a, cette année, été consacré à l'environnement électromagnétique. La conclusion des débats fut la suivante : "Il existe une évidence concluante lorsqu'on rassemble toutes les communications, permettant d'affirmer que l'environnement électromagnétique a bien des effets biologiques. Je pense que ceci se situe au delà de toute discussion : il s'agit d'une nouvelle frontière à franchir. Il se pourrait que ce soit extrêmement important ... l'évidence est absolument accablante".

Il est fascinant de constater que Nicolas TESLA, qui peut à juste titre, être considéré comme le "père de la technologie électrique" était probablement le premier cas bien documenté d'hypersensibilité électromagnétique. Son biographe écrit [9] :

"Toujours travailleur infatigable utilisant constamment son énergie disponible dans le plus grand nombre possible d'activités, il s'engageait résolument dans la journée et se réservait toujours une période de cinq heures de repos avec seulement deux heures de celles-ci consacrées au sommeil. Il épuisait ses réserves vitales et devait éventuellement rééquilibrer ses comptes avec la nature".

La maladie emporta TESLA en 1981 alors qu'il était à Budapest et travaillait pour l'Edison Telephone Company. Il présentait les grands traits des troubles d'hypersensibilité à des facteurs liés à l'environnement.

"La maladie particulière qui l'affectait maintenant n'avait jamais été diagnostiquée par les médecins qui le soignaient. Il y eut cependant une expérience qui faillit lui coûter la vie. Les docteurs considérèrent qu'il était aux portes de la mort. Les étranges manifestations qu'il présentait attirèrent l'attention d'un médecin renommé qui déclara que la science médicale ne pourrait rien pour lui. Un des symptômes de sa maladie était une sensibilité aiguë de tous les organes des sens. Ses sens avaient toujours été extrêmement aigus mais cette sensibilité était devenue tellement exacerbée que les effets devenaient une forme de torture. Le tic-tac d'une montre de gousset plus loin résonnait comme les battements de marteau sur une enclume. La vibration du trafic urbain habituel, lorsqu'elle était transmise par une chaise ou un banc martelait son corps. Il était nécessaire de poser les pieds de son lit sur des tampons en caoutchouc afin d'éliminer les vibrations. Le son normal de la voix résonnait comme un roulement de tonnerre. Le moindre contact avait l'effet mental d'un terrible souffle. Un rayon de soleil se posant sur lui produisait l'effet d'une explosion interne. Dans le noir, il pouvait percevoir un objet à une distance d'une douzaine de pieds, par une sensation particulièrement désagréable au front. Tout son corps était constamment agité de secousses et de tremblements. Son pouls, disait-il, fluctuait entre quelques faibles battements par minute et plus de 150 pulsations par minute. Tout au long de cette mystérieuse maladie, il se battait avec un puissant désir de retrouver sa condition normale. Il avait devant lui une tâche qu'il devait accomplir. Il devait trouver la solution au problème du moteur à courant alternatif".

Depuis 1982, à Londres, à Dallas et ailleurs [10], j'ai coopéré avec des médecins traitant des patients hypersensibles aux champs électromagnétiques. Pour la réalisation des tests, le patient doit se trouver dans un environnement libre de toute particule, chimiquement et électriquement contrôlé (fig. 2). Alors, en mettant en oeuvre des champs électromagnétiques faibles comparables à ceux qui sont habituellement émis par les appareils domestiques, les récepteurs de télévision et les ordinateurs personnels, nous parcourons les fréquences en couvrant la plage depuis le millihertz jusqu'au gigahertz et nous enregistrons tout symptôme coïncidant avec une fréquence émise.

De tels tests doivent être considérés comme une procédure clinique pour les patients et ne doivent pas être accomplis sans la disponibilité immédiate d'installations et du personnel médical compétent pour traiter des réactions sévères qui pourraient se produire ; celles-ci peuvent apparaître dans les quelques secondes.

Fig. 2. - Diagramme des installations essentielles pour les tests de sensibilité électromagnétique.
 

Nous avons trouvé que l'augmentation de la fréquence d'une oscillation électromagnétique a le même effet clinique sur des patients en hypersensibilité allergique, que l'action de l'augmentation de la dilution de l'allergène chimique ou nutritionnel sur un patient sensible et il est souvent possible de découvrir des fréquences particulières pour lesquelles toutes les réactions délétères cessent.

L'intensité du champ électromagnétique est moins importante que sa fréquence pour autant qu'elle se situe au-dessus du seuil particulier de perception du patient. Je commence en général le test par les E.L.F. (extrêmement basses fréquences avec une intensité de champ magnétique d'environ 30 nT (30.10-9 Tesla).

A partir de l'histoire des cas de ces patients, nous découvrons que les appareils les plus communs de la panoplie électrique et électronique, les appareils électroménagers et les éclairages fluorescents peuvent être la cause de semblables problèmes pour certains individus. Il est courant que des patients racontent que les choses électriques fonctionnent toujours mal lorsqu'ils les utilisent ou s'en approchent. Le fait d'être la cause de pannes de fonctionnement pour des appareils électriques ou d'y provoquer des dégradations peut être dû au fait du déclenchement de réponses chez le patient, lesquelles réponses ont pour résultat l'émission de signaux électriques suffisamment forts pour interférer avec les systèmes électriques.

Une manière simple de tester ce phénomène, consiste à prier la personne de maintenir contre son corps, un enregistreur à bande possédant un boîtier en matière plastique, sans micro branché, et dont la bande tourne sur la position "enregistrement". De fortes interférences vont se produire dans les amplificateurs et pourront être perçues lors du défilement de la bande sur la position "écoute".

Le concept de compatibilité électromagnétique doit nécessairement être étendu à la fabrication d'appareils électriques compatibles avec les gens.

Il semble exister des effets synergiques associés à l'exposition aux produits chimiques, à la consommation d'aliments traités par pesticides et herbicides ; ceux-ci agissent comme un élément déclenchant pour l'attaque de l'hypersensibilité électrique endéans quelques semaines. Une quantité d'amalgames (alliages métalliques où le mercure sert de liant) dans les obturations dentaires peut également engendrer des problèmes de sensibilité électrique en plus du "tatouage" de la bouche par le transport électrolytique de métaux toxiques.

Les principaux systèmes organiques du corps sont tous affectés par l'hypersensibilité électrique comme indiqué dans le tableau 2. Avec certaines exceptions, comme la fréquence de 7,8 Hz qui stimule la partie du cerveau appelée l'hippocampe, il n'y a pas de corrélation manifeste entre les fréquences et les symptômes déclenchés : ceux-ci sont individuels pour les patients. Cependant il y a habituellement un schéma cyclique d'apparition et de disparition des symptômes lorsque les fréquences défilent.

Tableau 2. - Incidence des catégories de symptômes induits durant l'expérimentation sur
les patients sensibles aux champs électromagnétiques entre 100 MHz et 5 MHz [7]

 

Neurologiques

"Non-spécifiques"

Respiratoires

Musculaires et osseux

Cardiovasculaires

Gastrointestinaux

Dermatologiques

Oculaires

45%

18%

13%

12%

6%

3%

2%

1%

 
Les points indiqués sur la figure 3 montrent la relation entre les fréquences successives auxquelles les réactions ont disparu (neutralisation) et les nombres entiers représentant (en ordonnée) les harmoniques successives pour deux patients. Cette relation est non linéaire, donc différente des harmoniques en musique.
Fig. 3. - Réponses de deux patients à des fréquences de champs électromagnétiques. Les points indiquent les fréquences de neutralisation auxquelles les symptômes disparaissent. Des fréquences entre celles-ci ont déclenché des symptômes divers. Le patient "A" a été neutralisé en ajustant la fréquence jusqu'à ce que les réactions se calment. Le patient "B" a été neutralisé en ajustant la fréquence jusqu'à ce qu'un moniteur cardiaque (non visible par le patient) fournisse un rythme normal.

Une ou plusieurs fréquences (de neutralisation) qui ne provoquent pas de symptômes et que le patient estime compatibles avec sa vie, peuvent être utilisées pour supprimer les effets d'un environnement électromagnétique en mettant en oeuvre un appareil oscillateur réglé sur une fréquence de neutralisation. Il est possible d'obtenir de petits oscillateurs calibrés pour certaines fréquences de neutralisation et que le patient peut porter sur lui. La sortie de ces appareils libère un champ magnétique alternatif d'environ 30 nT et un nombre de fréquences calibrées y sont disponibles. Mais une fréquence de neutralisation pour un patient donné peut être une fréquence provocatrice pour un autre patient ; ainsi dans un hôpital ou une clinique bondés, une multiplicité d'oscillateurs personnels pourrait avoir un effet aussi destructeur de tests d'allergies que la présence de parfums.

Une solution alternative consiste à imprégner l'activité chimique de ces fréquences dans de l'eau. Ceci se réalise en prenant une ampoule scellée contenant de l'eau (ou de l'eau salée) provenant d'une source que le patient tolère et en l'exposant quelques minutes à un champ magnétique alternatif possédant l'une des fréquences de neutralisation propres à ce patient. On dépose dans ce cas le tube dans une bobine ou on l'expose à une boucle raccordée à l'oscillateur. Le patient peut alors utiliser cette eau comme un "médicament" destiné à réduire les sensibilités et agir sur des réactions contenues. En faisant bouillir cette eau, on supprime les effets correcteurs. Le tube doit être conservé en l'enveloppant d'une feuille d'aluminium lorsqu'il n'est pas utilisé. Toute une chambrée de personnes hypersensibles a été perturbée par un patient entrant dans la pièce de test en portant un tel tube non emballé. Quelques patients ont utilisé de tels tubes mais dont la fréquence d'imprégnation était proche ou identique, avec un excellent effet, pendant plusieurs années ; d'autres ont des fréquences stabilisatrices tellement instables qu'ils ne reviennent jamais à la même fréquence de neutralisation même en refaisant un test : ces patients ont besoin d'un oscillateur individuel ajustable. Cette eau "imprégnée" conserve habituellement son activité chimique pendant un mois au plus, mais les patients tenant à la main un tube durant une réaction plus forte, ont souvent déclaré par après que "le tube donne l'impression d'avoir perdu son effet". Il ne faut pas permettre à certaines personnes de manipuler ces tubes car elles peuvent imprégner une bio-information qui peut provoquer des réactions nocives chez un patient.

Une base théorique d'explication de tels phénomènes commence à s'imposer. Elle implique que les champs électromagnétiques sont utilisés par les êtres vivants pour leur biocommunication et leurs processus de contrôles biologiques.

Un seuil fondamental pour des effets possibles peut être obtenu en considérant que si un champ électrique et magnétique donne un ordre à un système, l'énergie dans le volume concerné doit dépasser l'énergie thermique chaotique. Ainsi, on peut relever des champs critiques correspondant aux dimensions du système interactif cohérent, comme indiqué sur les figures 4 et 5 [11]. Par exemple, la baleine est capable de détecter un champ électrique d'environ 1 mv par mètre et l'homme peut détecter un champ d'environ 10 mv par mètre : ces valeurs approchent les seuils de sensibilité théorique.

Fig. 4. - Seuils théoriques pour que les champs électriques produisent une énergie dans le volume d'un système à action cohérente, supérieure à l'énergie thermique.

Fig. 5. - Seuils théoriques pour que des champs magnétiques produisent une énergie dans le volume d'un système à action cohérente supérieure à l'énergie thermique. La condition alternative par laquelle un seul quantum de flux magnétique unit une zone de cohérence est également donnée.

La plus grande part des recherches théoriques en ce qui concerne ces phénomènes fait partie du travail de FRÖHLICH (fig. 1). Il s'agit de la cohérence dans les systèmes biologiques actifs [4]. Le terme "cohérence" représente une mesure de la précision des fréquences. Aucun train d'ondes ne peut se maintenir dans un temps infini et la fréquence ne peut pas être spécifiée avec plus de précision que lorsqu'on peut compter les cycles d'oscillations. La cohérence est également une mesure de la largeur de bande spectrale d'un signal, du "Q" d'un circuit résonant et de l'oscillation élaborée par dessus ainsi que des constantes de décalage de temps. La figure 6 montre les résonances possibles dans un modèle cellulaire conçu par des ingénieurs électriciens.

Fig. 6. - Modèle d'une paire de cellules vivantes, proposé par des ingénieurs électriciens et montrant les modes d'oscillations cohérentes.

Le développement théorique important qui a suivi est le travail de DEL GIUDICE et de ses collaborateurs [12]. Les auteurs ont tenu compte dans ce travail des interactions de champs quantifiées entre molécules d'eau, dont on n'avait pas tenu compte antérieurement. A partir de ce modèle, ils ont montré que l'eau pourrait se comporter comme un supraconducteur à deux fluides à des températures biologiques ordinaires.

A partir de cette théorie et en faisant appel uniquement aux constantes de la physique de base, ils ont calculé que l'eau pure devrait avoir des domaines de cohérence d'environ 100 mm en dimensions et dans lesquels toutes les molécules d'eau oscillent en phase comme des machines synchrones. Ces domaines seraient séparés par des régions où l'eau fluctuerait de façon chaotique et se comporterait comme un gaz en répondant aux règles de la thermodynamique considérant l'eau comme un tout homogène.

A cause de la cohérence, ces domaines d'eau seraient couplés électriquement grâce à l'effet Josephson de supraconductivité qui entraîne par soi-même la possibilité d'interconversions à 500 MHz / mv de fréquence / voltage (2e- / h ou 2 fois la charge d'un électron divisée par la constante de Planck).

La quantification de champ magnétique est une propriété fondamentale du champ magnétique, mais n'est observée que dans les systèmes à haute cohérence ; si un système vivant est capable de détecter des quanta de champ magnétique, alors l'effet Josephson lui est applicable étant donné que celui-ci est basé sur la quantification de flux magnétique. Le simple quantum de flux magnétique (H / 2e) est 2.07 x 10-15 Wb. Nous avons montré l'évidence de l'existence de tels effets dans les systèmes biologiques vivants.

Une autre conséquence de la cohérence est que les champs magnétiques se propagent différemment selon que le milieu est cohérent ou non corrélé. Un champ électromagnétique externe entrera en interaction de façon cohérente avec la matière aussi longtemps qu'il ne sera pas trop fort pour briser la cohérence. Sur les 1017 molécules d'un domaine de cohérence de 100 mm, plus de Racine carrée de 1017 ( = 3.108) molécules peuvent être excitées en masse sans briser la cohérence.

Une conséquence de ce qui précède est que la vitesse de propagation de la radiation électromagnétique incidente dans l'eau cohérente venant de l'air décroîtra de 3.108 m / sec à 1 m / sec. et que l'onde acquerra une composante de champ longitudinale. Des résonances possibles impliquant ces ondes sont également mentionnées sur la figure 6. Lorsque la densité de puissance incidente est suffisamment élevée pour briser la cohérence, les équations habituelles de MAXWELL utilisées pour la propagation dans un milieu incohérent s'appliqueront.

Une diminution de la vitesse de la radiation incidente d'un facteur de 3.108 en interagissant avec un milieu cohérent implique une augmentation dans la densité d'énergie en équilibre selon le même facteur et, dans l'équilibre, les champs électriques et magnétiques selon la racine carrée de ce facteur (1, 7.104). Ainsi, une densité de flux incident de puissance de 3 mw / m2 sur de l'eau cohérente donnera la même densité d'énergie d'équilibre qu'une densité de flux incident de puissance de 100 w /m2 sur de l'eau chaotique.

En 1983, nous avons obtenu la première évidence expérimentale d'émissions de radio-fréquences cohérentes à partir d'un système vivant. Ceci s'est produit à partir de divisions synchrones de cellules de levures au moment de la division cellulaire. Les émissions les plus cohérentes observées avaient une largeur de bande de 50 Hz à 8,5 MHz, trop cohérentes pour être une bande étroite de bruit de fond [14]. En plus de ces 8,5 M Hz, il y avait des émissions simultanées aux environs de 1 MHz et entre 50 MHz et 80 MHz. GRUNDLER [4] a trouvé que les résonances nettes de levures entre les régions de 42 GHz et de 84 GHz contenaient des périodicités de 8 MHz.

Le champ magnétique correspondant à un seul quantum de flux magnétique interagissant dans un domaine cohérent de l'eau de 100 mm est de l'ordre de 30 nT. La figure 7 compare ce champ avec le seuil obtenu en extrapolant à postériori les points graphiques de probabilités cumulatives des données épidémiologiques et les dernières normes suédoises (M.P.R. 1990 ou M.P.R. 90) adoptées pour les émissions de moniteurs vidéo de computers.

Fig. 7. - Un résumé des tendances des effets possibles des champs électromagnétiques de l'environnement, vis-à-vis des seuils. (Les données concernant le cancer proviennent des travaux de Savitz, et de Wertheimer et Leeper ; les données concernant les suicides proviennent de Perry, les seuils de radiesthésie proviennent du Prof. Y. Rocard) [16]
 

Le phénomène de la sensibilité humaine aux champs électromagnétiques offre des possibilités complémentaires de traitement via la stimulation de l'auto-guérison et via la stabilisation des systèmes de bio-régulation. La thérapie la mieux documentée est celle de la stimulation de la consolidation des fractures osseuses à mauvaise consolidation dont les promoteurs furent BASSET et BECKER à New York [15]. A cause de la nature imperceptible d'un champ électromagnétique, il existe des possibilités d'applications subliminales telles celles décrites durant une émission radiodiffusée aux U.S.A. par le Docteur Robert BECK. Par ce procédé, un restaurant peut faire affluer la clientèle vers le bar avec des fréquences électromagnétiques relaxantes pour encourager la consommation, tout en utilisant une fréquence stimulant une réaction d'excitation et de fuite afin de décourager les gens de s'attarder à table après le repas.

On connaît maintenant mieux les phénomènes électromagnétiques chez l'homme [16] et beaucoup de recherches passionnantes doivent être poursuivies en physique, particulièrement en ce qui concerne les phénomènes de cohérence dans l'eau et les systèmes vivants, dans l'esprit de cette épitaphe :

"Ici gît quelqu'un dont le nom était écrit dans l'eau"

John KEATS (1795-1821).

Références bibliographiques :

[1] I.E.E. Public Affairs Board Report No. 10 (July 1991) "The Possible Effect of Low Frequency Electromagnetic Fields" London : IEE.

[2] Adey, W.R. (1990) "Electromagnetic Fields and the Essence of Living Systems " in : Anderson, J.B (ed.) Modern Radio Science 1990, Oxford : OUP/IURS, 1-33.

[3] NYS Power Lines Project (July 1987) " Final Report - Biological effects of Power Line Fields", Albany NY : NYS DOH.

[4] Fröhlich H. (Ed.) (1988) "Biological Coherence and Response to External Stimuli" Berlin : Springer-Verlag.

[5] Aarholt E., Flinn A.E., Smith C.W. (1981) "Effect of Low Frequency Magnetic Fields on Bacteria Growth Rate" Phys. Med. Biol. 26 : 613-621.

[6] Smith C.W., Aarholt E. (1982) "Possible Effect of Environmentaly Stimulated Endogenous Opiates" Health Phys. 43 (6) : 929-930.

[7] Rea W.J. (1991) "Diagnosis of EMF Sensitivity under Controlled Conditions", 9 th. Ann. Intl. Symp. Man and His Environment in Health and Disease, Dallas, TX, Feb 28 - Mar 3, 1991 (to be published in Clinical Ecology).

[8] Ross G.H. (1991) "Automatic Pupillographic Responses to Double-Blind Electromagnetic Challenge in the EMF Sensitive Patient" 9 th. Ann. Intl. Symp. Man and His Environment in Health and Disease, Dallas, TX, Feb 28 - Mar 3, 1991 (to be published in clinical Ecology).

[9] O'Neill J.J. (1968) "The Life of Nocolas Tesla : Prodigal Genius" London : Neville Spearman ; (paperback ed. 1980), Frogmore : Canada.

[10] Smith C.W., Choy R.Y.S., Monro H.L., (1989) "The Diagnosis and Therapy of Electrical Hypersensitivities" Clin. Ecol. 6 (4) : 119-128.

[11] Popp F.A., Warnke U. , König H.L., Peschka W (Eds.) "Electromagnetic Bio-Information" Munich : (1989) Urban & Schwarzenberg.

[12] Del Giudice E., Preparata G., Vitiello G. (1988) "Water as a free Electric Dipole Laser" Phys. Rev. Lett. 61 (9) : 1085-1088.

[13] Del Giudice E., Doglia S., Milani M., Smith C.W., Vitiello G. (1989) "Magnetic Flux Quantization and Josephson Behaviour in Living Systems" Physica Scripta 40 : 786-791.

[14] Smith C.W., Jafary-Asl A.H., Choy R.Y.S, Monro J.A. (1984) "The Emission of Low Intensity Electromagnetic Radiation from Allergy Patients and Other Biological Systems", in : Jezowska-Trzebiatowska B., Kochel B., Slawinski J., Strek W. (Eds.) Photon Emission from Biological System, Singapore : World Scientific, pp 110-126.

[15] Becker R.O., Selden G. (1985) «  The Body Electric », New-York ; Ed. Morrow.

[16] Smith C.W, Best S. (1989) "Electromagnetic Man : Health & Hazard in an electrical Environment" London : Dent (Paperback ed. 1990).

Traduction française : « L’homme électromagnétique » Editions Encre, Paris (1995).

[17] "Electromagnetic Bio-Information" Munich : Urban and Schwartzenberg, 1989

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Autre source d'information concernant l’hypersensibilité électrique.

Les travaux du Prof. C.W. Smith qui semblaient il y a quelques années assez enclins au pessimisme sont pourtant corroborés par un article suédois publié dans la revue "Allergy" (51 : pp. 519-524 - 1996). Il s'intitule " La sensibilité à l'électricité - une nouvelle épidémie environnementale".

L'auteur appartient au Département de Dermatologie de l'hôpital Karolinska Stockholm, Suède.

Résumé de l'article :

Le corps humain manifeste constamment des symptômes de types divers, générés par différents systèmes organiques. Le plus souvent ces symptômes sont anodins, mais parfois ils sont révélateurs d'un état pathologique. Ces symptômes sont attribuables à des facteurs externes ou à des facteurs internes. Les facteurs externes considérés comme pouvant être la cause des symptômes peuvent être générés par l'environnement au travail ou par l'environnement général de notre société moderne. L'objet de la présente revue concernant "la sensibilité à l'électricité" est un sujet d'épidémiologie faisant l'objet d'un suivi récent en Suède. Ce sujet d'épidémiologie est décrit dans l'article et analysé en tenant compte des travaux scientifiques concernant cette matière. Il sera situé dans une perspective historique et stratégique afin d'en permettre la gestion future.

Les premiers rapports concernant ce phénomène sont apparus en Norvège au début des années 1980. Un certain nombre d'employés de la Compagnie Norvégienne des Téléphones a commencé vers les années 1980 à utiliser des moniteurs vidéo d'ordinateurs et a décrit des problèmes au niveau de la peau du visage des utilisateurs. Ces problèmes, les personnes concernées les attribuaient aux moniteurs vidéo. Une étude considérable a été réalisée en Norvège, mais après que les conditions de l'environnement des postes de travail ont été adaptées, les problèmes ont persisté et aucune cause définie des symptômes cutanés n'a pu être démontrée. Dans la suite, des articles isolés concernant quelques patients manifestant des problèmes cutanés attribués aux moniteurs vidéo d'ordinateur, ont été publiés un peu partout dans le monde. Cependant en Suède, ce problème a pris une ampleur aux proportions d'une épidémie. Une recherche de données scientifiques réalisée en 1996 n'a fourni aucun document avançant une conception épidémique de ces troubles dans d'autres régions du monde. Des informations concernant des risques plus généraux de contamination électromagnétique ont été publiées en Allemagne et dans d'autres pays.

Les symptômes décrits par les patients sont principalement de type neuro-végétatif. On peut noter des manifestations cutanées, des troubles du système nerveux central, des troubles cardio-vasculaires et des troubles digestifs. Il faut souligner que jusqu'ici aucun signe cutané persistant n'a été rapporté, à part des réactions vasculaires de la face. Les symptômes de "sensibilité à l'électricité" sont bien réels pour ceux qui en souffrent. Quelques unes de ces personnes ne peuvent plus vivre dans les communautés modernes habituelles et doivent séjourner dans des pavillons isolés, sans électricité.

Certains milieux médicaux attribuent ces phénomènes à des troubles provoqués par l'imagination. D'autres plus prudents, pensent que nous sommes en présence d'un nouveau type de pathologie, liée aux champs électromagnétiques à faible intensité.

Du reste, ces études revendiquant l'approche psychosomatique de ces symptômes sont incapables de démontrer que seule cette approche entre en jeu !

Certaines sociétés en Suède rencontrent d'énormes problèmes suite à la sensibilité à l'électricité. Ces problèmes sont devenus importants parce que la proportion de personnes atteintes est élevée ou parce que des personnels occupant des postes-clés en souffrent.

Ils est grand temps de comprendre que ces symptômes sont aussi réels qu'une douleur physique et qu'ils ne peuvent pas être écartés de manière autoritaire.