Les études rigoureuses montrent plus de liens entre rayonnements et tumeurs Imprimer
Écrit par Eric   
Dimanche, 18 Février 2018 21:03

Levis AG1, N Minicuci, P Ricci, Gennaro V, Garbisa S. - pubmed 17/6/2011 En ne sélectionnant que les études épidémiologiques menées en aveugle, exemptes d'erreurs et de conditionnement financier, on arrive à un doublement du risque de tumeurs de la tête (du cerveau, des glandes salivaires et névromes acoustiques)

2011 Jun 17;10:59. doi: 10.1186/1476-069X-10-59.
Mobile phones and head tumours. The discrepancies in cause-effect relationships in the epidemiological studies - how do they arise?
 
BACKGROUND: Whether or not there is a relationship between use of mobile phones (analogue and digital cellulars, and cordless) and head tumour risk (brain tumours, acoustic neuromas, and salivary gland tumours) is still a matter of debate; progress requires a critical analysis of the methodological elements necessary for an impartial evaluation of contradictory studies.
 
METHODS: A close examination of the protocols and results from all case-control and cohort studies, pooled- and meta-analyses on head tumour risk for mobile phone users was carried out, and for each study the elements necessary for evaluating its reliability were identified. In addition, new meta-analyses of the literature data were undertaken. These were limited to subjects with mobile phone latency time compatible with the progression of the examined tumours, and with analysis of the laterality of head tumour localisation corresponding to the habitual laterality of mobile phone use.
 
RESULTS: Blind protocols, free from errors, bias, and financial conditioning factors, give positive results that reveal a cause-effect relationship between long-term mobile phone use or latency and statistically significant increase of ipsilateral head tumour risk, with biological plausibility. Non-blind protocols, which instead are affected by errors, bias, and financial conditioning factors, give negative results with systematic underestimate of such risk. However, also in these studies a statistically significant increase in risk of ipsilateral head tumours is quite common after more than 10 years of mobile phone use or latency. The meta-analyses, our included, examining only data on ipsilateral tumours in subjects using mobile phones since or for at least 10 years, show large and statistically significant increases in risk of ipsilateral brain gliomas and acoustic neuromas.
 
CONCLUSIONS: Our analysis of the literature studies and of the results from meta-analyses of the significant data alone shows an almost doubling of the risk of head tumours induced by long-term mobile phone use or latency.

 

traduction google

CONTEXTE: Qu'il y ait ou non une relation entre l'utilisation des téléphones mobiles (téléphones cellulaires analogiques et numériques et sans fil) et le risque de tumeurs de la tête (tumeurs cérébrales, névromes acoustiques et tumeurs des glandes salivaires) reste un sujet de débat; les progrès nécessitent une analyse critique des éléments méthodologiques nécessaires à une évaluation impartiale des études contradictoires.

METHODES: Un examen attentif des protocoles et des résultats de toutes les études cas-témoins et de cohortes a permis d'effectuer des analyses groupées et méta-analyses sur le risque de tumeurs cérébrales chez les utilisateurs de téléphones mobiles et d'identifier les éléments nécessaires pour évaluer leur fiabilité. En outre, de nouvelles méta-analyses des données de la littérature ont été entreprises.
Celles-ci se limitaient à des sujets dont le temps de latence du téléphone mobile était compatible avec la progression des tumeurs examinées, et à l'analyse de la latéralité de la localisation tumorale de la tête correspondant à la latéralité habituelle de l'utilisation du téléphone mobile.

RÉSULTATS: Les protocoles aveugles, exempts d'erreurs, de biais et de facteurs de conditionnement financier, donnent des résultats positifs qui révèlent une relation de cause à effet entre l'utilisation à long terme ou la latence et l'augmentation statistiquement significative du risque de tumeur ipsilatérale avec plausibilité biologique. Les protocoles non-aveugles, qui sont plutôt affectés par des erreurs, des biais et des facteurs de conditionnement financier, donnent des résultats négatifs avec une sous-estimation systématique de ce risque. Cependant, également dans ces études, une augmentation statistiquement significative du risque de tumeurs de la tête ipsilatérales est assez commune après plus de 10 ans d'utilisation de la téléphonie mobile ou de latence.
Les méta-analyses, dont nous avons inclus, examinant uniquement les données sur les tumeurs homolatérales chez les sujets utilisant des téléphones portables depuis au moins 10 ans, montrent une augmentation importante et statistiquement significative du risque de gliomes cérébraux ipsilatéraux et de neurinomes acoustiques.

CONCLUSIONS: Notre analyse des études de la littérature et des résultats des méta-analyses des données significatives montre à elle seule un quasi doublement du risque de tumeurs de la tête induites par l'utilisation ou la latence du téléphone mobile à long terme.