5G, analyse d'articles lénifiants dans la presse grand public Imprimer
(6/6/20-23/6/20) La presse subsidiée par la publicité des opérateurs et industriels semble aux abois contre les "anti-5G" et les "fake news". En publiant des articles lénifiants, elle participe à la grande opération de nettoyage de facebook, youtube, avaaz et change.org, qui censurent tout ce qui va à l'encontre de la 5G et de l'OMS. Ci-dessous, l'analyse d'articles censés pourfendre les "fake news", mais qui apportent leur propre lot de fausses informations. Or un public faussement rassuré peut s'exposer à plus de danger. 
 
1) rtlinfo 21/1/2020
 
Les promesses sont immenses de la part des acteurs du secteur : le journaliste explique plus bas en quoi consiste "immense"; attention à la déception....
Villes intelligentes  : ce terme devrait être réservé aux êtres vivants, encore que pas tous. Des dirigeants qui accordent plus d'importance à l'argent qu'à la santé (y compris la leur et de leur famille) sont sans doute doués et opportunistes, mais intelligents ni de coeur ni d'esprit, incapables de comprendre que la santé est le bien le plus précieux. Une ville baignant dans un champ électrique toxique pour ses habitants ne montre aucun signe d'intelligence.
Bien entendu, la 5G vient avec son lot de nouveau matériel d'émission d'ondes, souvent plus puissant que l'ancien ... Donc, oui, potentiellement, il pourrait y avoir plus d'ondes à cause de la 5G : évidemment que les rayonnements vont augmenter avec la 5G, mais nous allons voir plus bas un article du journal l'Echo (le journal des patrons) qui prétend le contraire... Les journalistes de la grande presse ne s'entendent donc déjà pas entre eux
mais tant que rien ne prouve qu'elles sont dangereuses, il est difficile de tirer la moindre conclusion : tout notre travail de rassembler des études depuis plus de 20 ans (www.teslabel.be/etudes), balayé d'un seul mot ... Dur dur ce journaliste. Heureusement, plus loin, lui et l'OMS nous encouragent à continuer d'essayer de trouver une preuve...
Ce qui effraie une partie de la population : terme fréquemment utilisé pour insister sur la prétendue fragilité psychologique des opposants au progrès, alors que bon nombre d'entre eux, au courant des nombreuses études scientifiques montrant des effets délétères des radiofréquences, et ayant déjà constaté une forte augmentation des maladies chroniques depuis l'avènement de la téléphonie mobile, ne sont pas dans la peur mais dans l'observation, la connaissance et la certitude.
de nombreuses sources d'information très peu fiables... veulent diffuser de fausses informations dans le but de manipuler l'opinion publique : notez que cela vaut également pour la presse lorsque les journalistes se trompent, qu'on le leur montre et qu'ils ne rectifient pas
 
L'information des arbres qui meurent est fausse, bien entendu. La 5G est testée depuis des années par les fabricants télécoms, et elle est déjà implantée solidement aux Etats-Unis et en Corée du Sud, par exemple. Aucun arbre n'est jamais mort après l'installation d'une antenne : faux, il y a des études qui montrent des effets potentiellement mortels sur la végétation aussi, notamment : 
Denise se rend bien compte, cependant, "qu'il n'y a pas le choix, il faudra passer par la 5G" : manoeuvre d'intimidation ?
De manière générale, la 5G utilisera des fréquences d'ondes plus hautes: plus de capacité et de puissance, mais moins de portée, pour faire simple : non, en l'absence d'obstacle, la portée peut être très longue, c'est déjà le cas avec les faisceaux hertziens entre sites d'antennes-relais, ou avec les satellites ka-sat (qui émettent à 36000 kilomètres et dont les rayonnements arrivent bien sur terre !
La 5e génération de télécommunications mobiles promet... une vitesse de téléchargement... 10 fois plus rapide qu'auparavant : mais pour consulter ce que l'on a téléchargé, il faudra toujours le même temps. Par exemple pour regarder un film il faudra toujours 2 heures, alors à quoi bon ? Pour stocker toujours plus d'information qui finira à la corbeille sans être jamais vue ? Pour un stockage inutile qui participe au réchauffement climatique ?
des petites antennes 'relais' pourront être placées facilement là où c'est nécessaire : oui, par exemple sur la façade de votre voisin, sur le poteau d'éclairage devant la fenêtre de votre chambre...
 
Avec la 5G, le temps de latence est pratiquement nul, donc une voiture à l'arrêt sur autoroute (embouteillage, accident) transmet immédiatement son état aux voitures qui suivent, permettant des freinages d'urgence efficaces. De 500 mètres avec la 4G (latence plus importante), on passerait à 50 mètres avec la 5G, pour schématiser : cela va peut-être éviter quelques accidents dûs à la distraction des conducteurs. Mais d'un autre côté, cette distraction est très souvent due à l'existence de la téléphonie mobile, soit par l'utilisation du gsm au volant, soit par l'effet d'abrutissement et de somnolence des rayonnements électriques eux-mêmes, souvenez-vous des incroyables accidents de camions constatés en 2006-2007 après l'installation de la 3G ! Et d'un autre côté aussi, combien d'accidents auront lieu à cause de bugs, des véhicules qui se mettront à freiner tout seul sans raison, en surprenant les autres usagers du voisinage ? S'il y a bien une chose en laquelle nous pouvons avoir confiance à force d'expérience, c'est la faillibilité technologique et la réalité des bugs !
A côté de la voiture autonome qui va véritablement éclore grâce à la 5G : admirez toute la poésie de ce terme généralement utilisé pour décrire la Nature, un oeuf, une graine... employé ici pour une technologie qui va irradier un champ artificiel 24h/24.
Caméras de surveillance, capteurs, compteurs: tout pourra se connecter, à sa manière (donc avec petits ou grands besoins en capacité ou en vitesse), aux différentes antennes 5G : tout cela est déjà possible avec les technologies actuelles, y compris du câblage dont on a la certitude qu'il est inoffensif !
 
Le grand problème des technologies modernes qui ont décuplé la quantité d'ondes présentes en permanence dans les maisons ou dans les villes, c'est qu'on manque de recul. Et que la science et la médecine ne peuvent pas, par définition, prouver l'inexistence de quelque chose. Pour dire les choses autrement: actuellement, aucun lien direct n'a été établi entre une exposition aux ondes de haute fréquence et des cancers (certains vont hurler au complot, mais ce sont les conclusions de l'OMS, l'organisation mondiale de la santé) : les problèmes de santé et de douleurs chroniques ne se limitent pas qu'au cancer. Voyons ce qui est écrit dans le lien indiqué : "La question qui fait actuellement débat est celle de savoir si une exposition faible mais prolongée est susceptible de susciter des réponses biologiques et de nuire au bien-être de la population... notre connaissance des effets biologiques de ces champs comporte encore certaines lacunes et la recherche doit se poursuivre pour les combler... Certaines personnes qui se plaignent d'un ensemble diffus de symptômes les attribuent à une légère exposition aux champs électromagnétiques produits sur leur lieu de résidence. Il s'agit notamment d'anxiété, de céphalées, de tendances dépressives voire suicidaires, de fatigue et d'une réduction de la libido. Jusqu'à présent, les données scientifiques ne confirment pas l'existence d'un lien entre cette symptomatologie et l'exposition à des champs électromagnétiques. Elle peut, au moins en partie, être attribuée au bruit et à d'autres facteurs environnementaux ou encore à l'anxiété suscitée par les nouvelles technologies... Les champs électromagnétiques produits par nos activités habituelles ont-ils des effets indésirables sur la santé ? Les médias semblent souvent détenir la réponse définitive à cette question. Il faut cependant prendre leurs affirmations avec prudence car la préoccupation première des médias n'est pas d'éduquer. Lorsque un journaliste choisit de rapporter un fait, il le fait avec toutes sortes de motivations..."
 
Les scientifiques ont tout essayé mais rien n'y fait. Ce qui ne veut pas dire que cette augmentation des ondes est forcément inoffensive. Ça veut juste dire qu'il est impossible de prouver aujourd'hui un lien de cause à effet : "les scientifiques", "la science", "la médecine"... c'est un réflexe des journalistes de la grande presse subventionnée par la publicité des industriels, de toujours vouloir généraliser, alors qu'une partie des scientifiques dit et montre le contraire, dans des études publiées de la manière tout ce qu'il y a de plus officielle ? voir par exemple www.teslabel.be/etudes Du côté des médecins non plus, il n'y a pas d'unanimité, des milliers d'entre eux mettent en garde et signent des appels depuis 20 ans ! Faire croire que tous les scientifiques sont unanimes, pour moi c'est de la malhonnêteté journalistique.
 
Le principe de précaution dirait: "On ne sait pas, donc soyons prudents". Pensez à la cigarette, ou à la combustion du charbon: Londres a été irrespirable pendant des années quand des usines alimentées au charbon bordaient le centre-ville, des milliers de gens en sont morts. On l'ignorait, on a dit 'oups' et on a déplacé les usines. Mais ce principe de précaution se heurte au rouleau-compresseur qu'est le progrès technologique. Depuis la révolution industrielle du 19e siècle, le monde occidental veut sans cesse tout améliorer, principalement dans le but de modifier et relancer l'économie, de créer de la richesse : de la richesse qui ne profite qu'à une poignée d'opportunistes, toujours les mêmes. S'il faut sans cesse relancer une économie qui s'enraye, même après être passé à la 2G, 3G, 4G, pourquoi tout d'un coup avec la 5G ce serait différent ?
 
La question est donc: la 5G est-elle plus dangereuse pour la santé que la 4G ? La réponse est non :  affirmation catégorique qui rassure le lecteur s'arrêtant ici, mais plus bas le journaliste change son degré de certitude... 
Nos confrères du journal Le Monde ont décodé le "5G Appeal", un appel au boycott signé par des scientifiques, souvent utilisé par les opposants à la 5G. Malhonnêtement, ce texte choisit les conclusions de certaines études (même si elles sont isolées en termes de résultats) afin d'appuyer son propos, allant jusqu'à dire que la dangerosité des ondes est déjà avérée, ce qui est faux : à propos de malhonnêteté, on connaît la pratique bien rôdée des opérateurs de financer une multitude d'études ne montrant rien pour décrédibiliser chaque étude montrant des effets sur la santé; ensuite il n'y a plus qu'à dire que 9 études sur 10 montrent qu'il n'y a rien. Est-ce vraiment plus honnête vis à vis de la population ? Les scientifiques du 5G Appeal s'appuyent sur les études montrant des effets et qui existent bel et bien, il n'y a rien à reprocher à telle démarche. Au contraire une étude qui montre des effets devrait peser plus que les autres dans la prise de décision des autorités quant à appliquer le principe de précaution. L'OMS admet d'ailleurs dans le lien vu plus haut : "des résultats négatifs sont généralement moins convaincants que des résultats nettement positifs"
 
Les ondes électromagnétiques des télécommunications sont classées dans le groupe 2B du Centre International de Recherche sur le Cancer (de l'OMS), donc "peut-être cancérogène". Cela peut effrayer, mais rappelons qu'on trouve dans ce groupe l'Aloe Vera et les cornichons en bocal : faut-il préciser que l'aloe vera et les cornichons sont des usages occasionnels, alors que l'irradiation forcée de toute la population a lieu à longueur d'année, 24 heures sur 24, s'ajoutant à l'utilisation volontaire de gsm/smartphone/wifi en toute insouciance vu l'absence de mise en garde des autorités. La dose est mathématiquement infinie (dose = intensité x durée). C'est donc une grave erreur de la part de l'OMS de conserver cette classification depuis 2011, et permettre ainsi aux journalistes de la presse grand public,  politiciens progressistes et technocrates, de minimiser le caractère cancérogène et continuer de faire des victimes. Rappelons aussi que le cancer est loin d'être la seule conséquence de cette irradiation. Des conséquences a priori moins graves, comme les douleurs et inflammations chroniques, peuvent être indirectement mortelles, par abus d'anti-douleurs, anti-inflammatoires, somnifères, anti-dépresseurs... Aux Etats-Unis, sur la seule année 2018, 70000 personnes ont perdu la vie à cause des opioïdes, que l'on prescrit lorsque les autres anti-douleurs n'ont plus d'effet (parce que la cause des douleurs reste). Les inflammations chroniques et la baisse du système immunitaire peuvent aussi favoriser des infections mortelles. Des maladies cardiovasculaires ou neuro-dégénératives (comme alzheimer, parkinson, sclérose en plaque) peuvent également être fatales. Tous ces problèmes de santé sont en augmentation dans le monde entier, alors qu'il existe des études montrant la possible implication des rayonnements "non ionisants" (gsm/wifi).
 
Parallèlement, il y des personnes dans le monde qui souffrent, d'une manière ou d'une autre, de l'exposition aux ondes. Il y a quelques années, nous avions interrogé une personne électrohypersensible, qui disait ressentir maux de tête mais aussi picotements à la moindre exposition, surtout aux ondes des antennes de téléphonie mobile. Des symptômes que la médecine tente d'objectiver depuis plusieurs années, sans y parvenir (lire ces conclusions françaises de 2019). "la médecine"... De nouveau cette généralisation maladive... Le Dr Belpomme, le Dr Havas, les membres de l'académie européenne de médecine environnementale, etc. ne sont-ils pas médecins (voir www.teslabel.be/etudes) ? Le lien du journaliste mentionne les sempiternelles études de provocation pour nier l'électrosensibilité (tout comme le site de la ministre de la santé De Block à qui j'ai demandé plusieurs fois, en vain, de les retirer). Ces études n'ont rien de scientifique, mais tout de l'obscurantisme. Elles sont généralement organisées par des psychologues, les sujets sont rarement des électrosensibles (qui n'ont aucun intérêt à participer à une expérience qui va les faire souffrir) mais plutôt des connaissances ou étudiants des expérimentateurs, ceux-ci n'utilisent que des questionnaires, et non des mesures objectives comme la prise de température, de tension, de rythme cardiaque, l'analyse sanguine etc. Et surtout, ces expérimentations ne portent que sur une relation cause-effets immédiate, alors qu'en médecine, il y a généralement un laps de temps entre la cause et les effets, et entre la fin de la cause et le rétablissement de la santé !
 
Le cauchemar de ces personnes va continuer, voire même s'accroître... : raison de plus pour arrêter l'escalade de la 5G, la Constitution belge (article 23) et la législation internationale protègent tous les citoyens, même minoritaires !
Pour résumer: il est faux de dire que les ondes (5G ou toutes autres formes, elles sont nombreuses) provoquent le cancer. Mais en revanche, il faut que la science continue de faire des recherches pour donner pleine confiance aux citoyens (on l'espère) ou au contraire, prouver certains risques (là, ça changerait beaucoup de choses…) : il est faux de dire que les ondes provoquent le cancer, mais il est vrai de dire qu'elles peuvent provoquer le cancer (CIRC, OMS, 2011). Le journaliste joue donc dangereusement sur les mots, et ce faisant, prend la responsabilité de rassurer certaines personnes inquiètes, qui ne vont plus hésiter à se coller le gsm dans l'oreille ou le portable sur les genoux en mode wi-fi etc., et qui de ce fait vont peut-être se faire diagnostiquer un cancer dans quelque temps...
Le Monde rassure par rapport à la 5G dans son décodage: "Plus une onde est élevée, plus elle sera transformée en énergie thermique, donc la 5G aura un peu plus de mal que la 4G à traverser votre épiderme". Ce n'est pas du tout rassurant, au contraire mieux vaut une onde qui nous traverse de part en part sans tranformation d'énergie qu'une onde qui sous la peau, se transforme en énergie thermique et électrique (induction); les ondes millimétriques sont d'ailleurs utilisées comme armes pour disperser les émeutes https://fr.wikipedia.org/wiki/Active_Denial_System 
Dans un reportage sur tvfox on voit un émetteur d'ondes millimétriques de seulement 200 mW (la puissance de 2 box wi-fi) qui suffit à provoquer une douleur intense :
C'est probablement pour cette raison que la nouvelle recommandation de l'ICNIRP (mars 2020) demande de limiter la fréquence en upload (depuis le smartphone vers l'antenne-relais) à 5 GHZ. L'ICNIRP, organisation pro-industrielle, n'a cependant pas fixé de limite en download.
 
 
 
 
2) l'Echo 8/5/2020 "5G, l'onde de choc"
 
 
La 5G est devenue en quelques semaines un véritable débat de société non, cela fait des années
Pétitions, antennes brûlées, fake news, rien n'est épargné à ce qui va devenir la norme en matière de télécommunication. le débat en question n'est pas terminé et l'Echo a déjà la conclusion ?
 
Les ondes radio concernent généralement les fréquences entre 3.000 Hz et 300 GHz (300 milliards de hertz). Un hertz équivaut à une oscillation complète de l’onde par seconde. Graphiquement, cela donne une jolie longue vague les journalistes ont-ils déjà vu un spectre d'émission gsm ou wifi ? cela ne ressemble pas à une jolie vague, mais à des alignements de pics variables et saccadés.
 
Plus la fréquence dite porteuse est haute, plus la largeur de bande disponible est grande et donc plus elle pourra transférer une information riche. Côté ‘défaut’, plus l’onde a une fréquence élevée et moins sa portée sera grande. pas vrai en l'absence d'obstacle : exemples de très longues portées : liaisons hertziennes 40 ghz entre sites d'antennes-relais et émissions 30 ghz par satellites ka-sat, starlink...
 
la 5G dans tout ça? Quand l’État se décidera à les vendre, il lui a réservé pour le moment deux bandes de fréquences. Une bande autour de 700 MHz et une bande vers 3,5 GHz. De nouvelles bandes, donc de nouvelles ondes. Mais en théorie, cela ne veut pas dire spécialement plus d’ondes bien sûr que si : on veut plus de Mbit/seconde, et on ne supprime pas les anciennes technologies, on ajoute, donc cela veut dire plus d'ondes. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que dans son étude de 2018, l'IBPT signale que pour permettre la 5G, il faut augmenter la norme bruxelloise (actuellement de 6 V/m) à minimum 14,5 V/m. Une augmentation de norme signifie permettre plus d'ondes, et diminuer la protection des êtres vivants.
 
Car peu à peu, on délaisse les plus vieilles technologies elles vont encore rester de nombreuses années, un arrêté récent le confirme. Et l'étude de l'IBPT a calculé que même si on les supprime (pour octroyer le spectre de radiofréquences libéré à la 5G), l'augmentation de la norme est nécessaire, càd que les politiciens doivent autoriser que les citoyens subissent plus de rayonnements provenant des antennes-relais des opérateurs.
 
"En termes d’exposition, vous êtes des centaines de fois plus exposé par le rayonnement de votre téléphone que par celui de l’antenne." faux, la puissance diminue avec la distance, mais d'autre part la durée d'exposition du téléphone est plus petite (et même nulle ou très faible pour de nombreuses personnes) contre 24h/24 pour les sites d'antennes-relais, et la puissance d'émission du portable est de 1W par rapport à un site d'antennes-relais qui peut aller jusqu'à 3000W. Dans de plus en plus de logements, des gens baignent en permanence dans un champ électrique comparable à celui d'un gsm ou d'un smartphone, càd plusieurs V/m. Si ces gens utilisent mal leur appareil, càd contre l'oreille et le cerveau, le champ généré par leur appareil pendant la conversation est plus intense sur cette partie du corps, mais en cas d'utilisation raisonnable, l'exposition qu'ils subissent sur l'ensemble de leur corps, de la tête aux pieds, sur 24 heures, par l'utilisation de leur appareil, est du même ordre de grandeur que l'exposition qu'ils subissent des autres émetteurs (les autres gsm, wi-fi, dect et antennes-relais du voisinage, fuites des fours à micro-ondes etc.).
 
Dans l’état actuel donc, la 5G exploite la même gamme d’ondes que les technologies antérieures, mais de façon plus efficace, et donc moins énergivore le rendement d'une antenne est peut-être légèrement amélioré, mais la consommation d'électricité augmente fortement avec le nombre de Gbits transmis, le nombre d'antennes-relais nécessaire et le nombre d'émetteurs (internet des objets etc.) De plus le stockage dans des serveurs, qu'il faut entretenir et refroidir, la fabrication de nouveaux portables et le recyclage des anciens etc.. tout cela augmente la consommation d'énergie. D'ailleurs un peu plus loin on lit : "Dans la pratique, la consommation énergétique pourrait néanmoins ne pas diminuer"
 
Autant le redire, ces nouvelles ondes qui seront vendues aux enchères prochainement ne sont pas plus dangereuses que celles déjà utilisées  puisqu’elles se situent plus ou moins dans le même spectre. faux, le danger vient du nombre de signaux transmis (nombre de Mbits/s) (exemple de la mitraillette : si elle tire plus de balles par seconde elle est plus dangereuse), et la nocivité du champ électrique ambiant permanent augmente.
 
En attendant le développement du millimétrique le millimétrique existe déjà (satellites, liaisons hertziennes dont une partie touche les riverains du côté du site récepteur)
"Si vous voulez stopper la 5G, il faut alors aussi retirer les ondes 2G, 3G et 4G." là d'accord, il faut en effet supprimer tout ce qui est nocif et utiliser les transmissions câblées.
À partir des rayonnements ultra-violets, la fameuse perturbation créée par l’onde est capable de s’attaquer à la structure même d’un atome. Elle peut la modifier pour en faire un ion, soit un atome qui a gagné ou perdu des électrons, comme le dit notre cours de secondaire de chimie. Les UV ou les rayons X font partie de celles-là.  Pas les ondes radio. les ondes radio > 9ghz peuvent modifier le niveau d'énergie des électrons des atomes voir le cours de secondaire de physique dunod "la physique" page 626
 
Mais comme toutes les ondes électromagnétiques, ces dernières ont au moins un effet confirmé: l’effet thermique. L’onde, avec la perturbation qu’elle génère, met en mouvement toutes les molécules contenant un champ électronique, comme l’eau : dans un champ électromagnétique, les charges (ions, électrons, molécules polarisées comme l'eau) sont soumises à des forces et donnent lieu à des courants électriques induits (vibrations). L'effet thermique n'est qu'une des conséquences de cette agitation constante à l'intérieur de notre corps.
 
l’ICNIRP (l’institut mandaté par l’OMS pour faire des recommandations) a mis en place des normes sur la base de ce qu’il a pu observer. Globalement, il a constaté un échauffement du corps humain à partir d’une exposition à une onde émettant 4 watts par kilo. Une exposition à ce niveau peut entraîner une hausse minime de la température du corps (ce qui, cela dit, arrive aussi quand vous partez faire un footing).  Pour y faire face, le corps dispose de différents mécanismes comme la transpiration : oui mais un footing 24h/24 sans période de repos, c'est la mort assurée...
 
Mais afin d’éviter le moindre risque, l’ICNIRP a pris une jolie marge par rapport à ces premiers effets. La norme impose aux antennes de ne pas émettre au-delà de 0,08 watt/kilo, soit 50 fois moins que les premiers signes observés faux, diminuer de 50x quelque chose de trop haut ne veut absolument pas dire qu'on évite le moindre risque. De plus il s'agissait d'effets observés en quelques minutes, rien n'a été testé sur une plus longue durée, ni sur des personnes faibles. L'ICNIRP est une organisation pro-industrielle rejetant tout autre effet possible que thermique, donc toutes les études épidémiologiques qui montrent des effets biologiques.
 
L’autre effet est biologique. Mais celui-là ne fait pas consensus aujourd’hui. Certaines études émettent l’hypothèse que les ondes pourraient avoir certaines incidences sur le développement de cancer.  pas que sur le cancer : maladies inflammations et douleurs chroniques, maladies auto-immunes, "rares", baisse du système immunitaire, problèmes cardiovasculaires... voir www.teslabel.be/etudes 
 
"Ce qui est certain aujourd’hui, c’est que nous n’avons pas vu d’explosion du nombre de cas" , assure Guy Vandenbosch, professeur à la KULeuven et à la tête du groupe de recherche sur les télécommunications et les micro-ondes quadruplement des glioblastomes en France entre 1990 à 2018, doublement en Angleterre (tumeurs du cerveau avec pronostic de survie entre 14 et 18 mois)
Sur la même période, il y a eu une forte augmentation du nombre de malades chroniques et de la consommation de médicaments (anti-douleurs anti-dépresseurs etc.). La vulnérabilité aux infections (virus, bactéries, superbactéries) augmente, les épidémies sont plus fréquentes depuis 2000, les symptômes persistent pendant des mois(www.rtl.be/info/monde/france/mystere-en-france-apres-65-jours-genevieve-est-toujours-malade-du-coronavirus-1220151.aspx www.rtl.be/info/belgique/societe/gueri-le-docteur-philippe-devos-ressent-encore-les-effets-du-coronavirus-deux-mois-plus-tard-1220425.aspx)
 
plusieurs études permettent de voir des effets lorsque les ondes sont émises directement sur des tissus humains isolés (muscle, sang…). Rien de quoi impressionner notre expert. "C’est le principe même d’une onde de perturber la matière", sourit Guy Vandenbosch. "Mais l’important est de savoir quelles sont les conséquences sur un corps humain dans sa totalité. Il est composé de différents tissus qui ont des interactions entre eux. Et sur ce point, il n’y a pas d’étude qui montre d’effet actuellement", assure le professeur louvaniste. faux il y a eu plusieurs études épidémiologiques chez les riverains d'antennes, à une époque où c'était encore possible de comparer; actuellement quasi tout le monde est baigné dans un champ électrique hautes fréquences, mais il y a encore toujours de nouvelles études sur le corps humain dans sa totalité voir www.teslabel.be/etudes
 
le Centre international de recherche sur le cancer, a décidé de classer les ondes télécom comme ‘peut-être’ cancérigènes  (groupe 2B, dans son classement). Un large groupe où on retrouve des dizaines de substances et mélanges. Dans le tas, on retrouve des noms étranges comme l’Azirdine et le diisocyanate de toluène, et des plus communs comme la fougère, la viande rouge, les aliments conservés dans le vinaigre ou le talc pour bébé. on omet de dire que tous ces produits sont peu utilisés, alors que les rayonnements sont subis 24h/24...
 
la norme à Bruxelles est de 6 volts par mètre par antenne non, c'est 6 V/m au total à n'importe quel endroit hors périmètre de sécurité
Les plus ‘laxistes’ sont les Wallons, avec une norme d’émission maximale par antenne et par technologie de 3 V/m. Donc 3 V/m pour la 2G, 3 V/m pour la 3G, 3 V/m pour la 4G. Soit un maximum de 6 V/m . Pas 12 V/m? Non, 6 V/m. Pourquoi? Grâce à la magie des maths qui complexifie l’histoire. faux, il y a parfois 3 ou 4 opérateurs sur le même site d'antennes, plus infrabel pour les sites le long des voies ferrées, on peut donc mesurer plus que 6 V/m à certains endroits.
 
En réalité donc, la physique fait que, pour une puissance d’émission donnée, l’exposition aux ondes diminue extrêmement vite avec la distance prise par rapport à l’émetteur de l’onde. non, c'est la puissance du signal qui diminue, pas l'exposition qui est le produit de la durée fois la puissance, or on reste plus longtemps plus loin que tout près des antennes. L'exposition est d'ailleurs devenue permanente, donc mathématiquement l'exposition est infinie. De plus lorsqu'on s'éloigne d'un émetteur, on se rapproche d'un autre, nous en sommes cernés de toutes parts.
 
Dans le débat qui nous occupe, s’il faut désigner un grand méchant loup, il faut sans doute plutôt se tourner vers le smartphone il ne s'agit pas de "grand méchant loup" ni de "jolie longue vague" mais de pollution environnementale; les termes choisis indiquent un article orienté, dans un journal financé par les publicités de l'industrie des télécoms
 
Reste encore à savoir l’effet à long terme, après 50 ans ou plus d’exposition. Impossible pour le moment, les ondes utilisées ici ne sont vieilles que d’une trentaine d’années. On voit déjà assez la dégradation de santé publique pourquoi attendre plus de décès prématurés et de jeunes orphelins ?
 
En attendant, les anti-5G sont donc favorables à un principe de précaution. L’idée est simple: on ne sait pas donc on évite non, nous savons déjà ... que c'est nocif donc nous évitons
 
"Aujourd’hui, dans l’innovation, on utilise le principe du ‘societally responsible innovation’". On continue l’innovation tant qu’elle reste globalement plus bénéfique que néfaste. Et sur ce point, les ondes exploitées par les réseaux télécom ont toute leur place dans la société. Y a-t-il des enquêtes qui le montrent ? 
Pour l’exploitation des ondes, aucun effet négatif n’a encore été prouvé à long terme faux voir dégradation des indicateurs de santé publique, qui empirent d'année en année (y compris mentale)
 
En revanche, le nombre de vies sauvées via le développement de réseaux télécom est bien réel." il n'y a aucune preuve à ce sujet, le nombre de morts sur les routes a baissé par les limitations de vitesse, mais avant le gsm il y avait déjà moyen de contacter les secours, il y avait des téléphones fixes le long des routes et le secours avaient déjà des mobiles. Par contre il n'y avait pas tous les accidents dus à l'inattention et au gsm au volant.
 
 
 
3) rtl 28/4/2020
 
 
Une première antenne sur laquelle Proximus avait fièrement lancé la 5G il y a quelques semaines a été brûlée dans le Limbourg.  Pourtant dans d'autres articles,  "il s'agit d'une antenne Base/Telenet sur laquelle Proximus n'avait même pas placé de matériel 5G" www.rtl.be/info/vous/temoignages/5g-anti-5g-deux-professeurs-d-universite-repondent-a-toutes-vos-questions-1213684.aspx ; "un porte-parole de la société a fait savoir que l’antenne incendiée n’était pas équipée de la technologie 5G. Ce n’est pas une antenne de Proximus." www.sudinfo.be/id180508/article/2020-04-19/une-antenne-gsm-incendiee-sur-un-terrain-de-football-pelt-photo
 
Elle est l'aboutissement du succès exponentiel des campagnes "anti-5G" sur internet, qui ont même réussi à impliquer l'épidémie de coronavirus. Rien ne prouve que les auteurs étaient des "anti-5G". Par contre des études montrent que les rayonnements gsm/wifi provoquent des inflammations et une baisse du système immunitaire chez certaines personnes et des animaux, ce qui favorise les infections et les épidémies www.teslabel.be/etudes/451-effets-des-champs-electromagnetiques-sur-les-infections-virales Chronologiquement aussi, l'augmentation des épidémies et des infections résistantes depuis 1990 coïncide avec l'augmentation du champ électrique gsm/wifi ambiant.
 
Il était temps d'évoquer la future norme de télécommunication mobile avec la communauté scientifique. Que sont les ondes de la 5G ? Ont-elles un effet sur notre santé ? la "communauté scientifique" en question, c'est un professeur de la faculté ingénieurs à l'ULB, un enseignant à la Solvay school of economics and managment, et un porte-parole de test-achats... (avant, les journalistes technophiles appelaient au moins un médecin membre du Conseil Supérieur de la Santé, mais le problème, c'est que ce médecin a changé de discours sous le poids d'études de plus en plus alarmantes)
 
"il existe des statistiques dans certains pays par rapport à des maladies qu'on pourrait associer aux ondes, comme certains cancers... dans ces statistiques comptabilisées depuis plusieurs dizaines d'années, on ne voit pas d'augmentation particulière de ces maladies correspondant à l'émergence des systèmes sans fil". Or, "si des effets réels existaient, ils devraient être visibles dans les statistiques qui sont à disposition". Il y a eu un quadruplement des gliomes entre 1990 et 2018 en France, un cancer que plusieurs études sur les animaux soumis à des rayonnements gsm/wifi ont mis en évidence. Et en Belgique, les statistiques de santé publique dégringolent d'année en année...
 
 
 
Chacun choisit ses sources, mais il semble plus prudent de faire confiance à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui se réfère elle-même à l'ICNIRP, institut scientifique neutre et indépendant.
Il existe des doutes sur son niveau d'indépendance, voir rapport de la députée Michèle Rivasi pour le parlement européen et un article de 2019 montrant à quel point est étroit le cercle d'experts chargé d'établir les normes.
Pour faire partie de l'ICNIRP un nouveau membre doit être accepté par les membres existants. Lesquels se basent officiellement sur le niveau de compétence et non sur le point de vue. Mais tous ceux qui ont montré l'existence d'effets non-thermiques ont été considérés comme incompétents... Les premiers doutes ont commencé avec le fondateur de l'ICNIRP, Michael Repacholi, dont on a découvert ses liens avec l'industrie, et qui a démissionné.
Philippe De Doncker, professeur à l'Ecole Polytechnique de Bruxelles. "Pourtant, dans une ville comme Bruxelles par exemple, des émetteurs importants d'ondes électromagnétiques, avec des fréquences relativement proches (de la 5G), existent depuis des dizaines d'années: ce sont les émetteurs FM de la radio, qui produisent des ondes d'une amplitude tout à fait comparable aux réseaux de télécommunication. Et personne ne s'en est jamais inquiété". C'est faux voir www.teslabel.be/outils/427-que-repondre-a-nos-detracteurs-
 
des cas d'électrosensibilité (voir notre reportage de 2017) qui plongent les médecins dans des abîmes de perplexité, car on n'arrive pas en prouver la véracité avec des méthodes scientifiques. la plupart du temps, la seule méthode utilisée est un questionnaire. Lorsque des méthodes scientifiques (mesure de tension, rythme cardiaque, encéphalogramme...) sont utilisées, les chercheurs trouvent des preuves voir www.teslabel.be/etudes