Le Pr Adlkofer défend son étude REFLEX Imprimer

(19/09/11) Pour la 2ème année consécutive, des électrosensibles (EHS) regroupés en association "Une terre pour les EHS" occupent la forêt de Saoû dans le Sud de la France. Le Pr Adlkofer, coordinateur de l'étude REFLEX, est venu leur rendre visite.

Dans son discours, le Professeur revient sur les accusations de tricherie utilisées par les défenseurs de la téléphonie mobile pour décrébiliser son étude, après qu'il ait découvert de graves effets des rayonnements UMTS (3G).

Des effets génotoxiques comme les ruptures de brins d’ADN ont été observés dans des fibroblastes humains isolés exposés aux rayonnements UMTS avec un taux d’absorption de 0,05 W/kg, correspondant seulement à un quarantième de la limite d’exposition actuelle. Sous les rayonnements GSM et avec des conditions identiques d’expérimentation, un taux d’absorption de 0,3 W/kg, c’est à dire le sixième de la limite actuelle d’exposition, a été nécessaire pour augmenter sensiblement le taux de rupture des brins d’ADN.

Suite aux accusations de l'industrie, deux commissions d'enquête ont été chargées d'examiner le dossier, sans parvenir à prouver une quelconque falsification des résultats. Pourtant, l'OMS n' a pas tenu compte de l'étude. Dans le cas contraire, les GSM auraient vraisemblablement été classés comme "probablement cancérigènes", au lieu d'actuellement "potentiellement cancérigènes". Rappelons que l'OMS avait par contre accepté la présence d'une personne en conflit d'intérêt au sein de l'équipe chargée d'évaluer le degré de toxicité des GSM.

 

Discours du Pr Adlkofer disponible sur next-up.org