Alerte de l’Académie américaine de pédiatrie Imprimer

(19/01/13) L’Académie américaine de pédiatrie plaide en faveur d’une meilleure connaissance des risques de l’exposition aux radiofréquences pour les enfants et à une meilleure information du public sur ces risques

source : PRIARTEM www.priartem.fr

16 janvier 2013

Un membre du Congrès américain, Dennis Kucinich a déposé, en août 2012, une proposition de loi intitulée ’Le téléphone portable, le droit de savoir’, qui propose des étiquettes d’avertissement sur les téléphones portables, de créer un nouveau programme national de recherche sur les téléphones portables et la santé et exige de l’Agence de Protection Environnementale (Environmental Protection Agency) de mettre à jour le taux d’Absorption spécifiques (DAS), aujourd’hui obsolète.

Cette proposition de loi vient de recevoir un soutien de poids, celui de l’Académie américaine de pédiatrie qui regroupe pas moins de 60 000 praticiens. Dans une lettre adressée à Dennis Kucinich, le Président de l’AAP, le Dr Thomas K Mc Inerny, affirme ainsi : "L’Académie Américaine de Pédiatrie (la AAP) plaide en faveur du texte H.R. 6358 et soutient particulièrement l’analyse des effets des radiofréquences (RF) sur les populations les plus vulnérables, incluant les enfants et les femmes enceintes. En outre, nous sommes heureux que le projet de loi exige l’examen de ces effets lors de l’élaboration des normes d’exposition maximale. Les enfants sont touchés de manière disproportionnée par les expositions environnementales, y compris par le rayonnement des téléphones portables. Les différences de densité osseuse et de quantité de liquide dans leur cerveau par rapport à un cerveau d’adulte, pourraient permettre aux enfants d’absorber de plus grandes quantités d’énergie RF, plus profondément dans leur cerveau",

Dennis Kucinich se félicite de ce soutien et souligne :

"Les effets sur la santé des rayonnements des téléphones cellulaires sont potentiellement dangereux pour tous les utilisateurs, mais les enfants sont parmi les plus vulnérables comme le notent les médecins dans la lettre. Je suis honoré que ces professionnels réputés soutiennent le projet de loi ’Le téléphone portable, le droit de savoir. Notre coalition va en s’agrandissant et s’élargissant".

Pour soutenir son texte, il s’appuie sur la classification des radiofréquences comme "peut-être cancérogène pour l’homme" par l’OMS, au même titre que le plomb et le mercure, sur les données d’Interphone et sur les recherches qui montrent, notamment les effets sur la fertilité masculine.

Il constate que la Commission Fédérale des Communications (Federal Communications Commission) a publié les valeurs limites de ces rayonnements, appelé Débit d’Absorption Spécifique (DAS). « D’après la Commission Fédérale des Communications, écrit-il, le Débit d’Absorption Spécifique est "la quantité d’énergie RF absorbée par le corps lors de l’utilisation d’un téléphone portable". La limite actuelle du DAS d’un téléphone portable est de 1,6 watts par kilogramme. Cependant, le DAS actuel est obsolète. Il ne tient pas compte de l’usage actuel du téléphone portable et il ne tient pas compte, non plus des populations vulnérables comme les enfants ou les femmes enceintes. Il suppose que a seule’exposition d’une personne est celle de son téléphone en communication, mais avec le WiFi, les "smart phones" et les technologies Bluetooth, l’exposition à un seul périphérique sans fil est plus rare. En outre, le corps des enfants est en développement et leur crâne est plus "souple" que chez l’adulte. Cela signifie que le cerveau des enfants absorbe plus de rayonnement que ceux des adultes, ceux-là même qui ont été étudiés pour déterminer le DAS. »

"Avec environ 300 millions abonnés au téléphone portable aux Etats-Unis et suffisamment de preuves scientifiques pour montrer le lien entre les téléphones portables et les effets sur la santé comme les tumeurs du cerveau ou les effets sur les spermatozoïdes, les consommateurs ont le droit de savoir ce que leurs téléphones émettent. Nous devons l’exiger" , déclare Dennis Kucinich.

 

Mon commentaire : seul bémol dans cette belle avancée, c'est que l'on revient encore et toujours avec la théorie de la profondeur de pénétration de l'onde pour expliquer que les enfants sont plus vulnérables. Les enfants sont évidemment vulnérables, mais les adultes le sont aussi. Et tous les êtres vivants en fait. Car là où l'onde s'arrête, son énergie continue en profondeur, cause des mouvements de charges dans tout l'organisme, et endommage d'abord les tissus fragiles ou fragilisés, variables d'un individu à l'autre.  On assiste à un vieillissement accéléré, et à terme même les os sont endommagés. Les enfants et les jeunes adultes ont encore une bonne faculté de régénération des tissus, grâce aux hormones de croissance notamment. A partir de 40 ans par exemple, la myéline des nerfs n'est plus régénérée, or les nerfs sont particulièrement sollicités par ces rayonnements. Lorsque la myéline est définitivement fondue, c'est Alzheimer et Parkinson.

Depuis le temps que la population est exposée non stop à des rayonnements électriques de haute fréquence (donc de haute énergie), les plus faibles d'entre nous en sont déjà décédés (bien sûr aucun médecin n'a écrit "pour cause de rayonnements" dans l'acte de décès). Mais pendant ce temps les plus forts sont devenus plus faibles à leur tour... Il y a de plus en plus de maladies chroniques et de dépressions, à tout âge...