L'électrosensibilité au Sénat, suite Imprimer
Écrit par Eric   
Mardi, 29 Mai 2018 22:58
(30/5/18) Un an après la proposition de Philippe Mahoux, une nouvelle proposition vient d'être déposée au Sénat par Christophe LACROIX, Christie MORREALE et Patrick PRÉVOT, portant le numéro : 6/423-1 session 2017-2018. Les débats au Sénat devraient avoir lieu d'ici la fin de cette année, d'après nos informations.
Il s'agit :
 
1. de reconnaître officiellement l’existence de l’électrohypersensibilité
et de porter une attention toute particulière
aux personnes qui en souffrent et à leurs besoins ;
2. de développer et encourager des recherches indépendantes
visant à dégager un diagnostic objectif de
l’électrohypersensibilité et à définir son impact sur le
plan sanitaire en Belgique ;
3. de sensibiliser les professionnels de santé et les
gestionnaires d’établissements publics (hôpitaux, écoles,
etc.) à l’existence de l’électrohypersensibilité et de
les encourager à prendre les mesures nécessaires afin
d’accueillir dans les meilleures conditions les personnes
qui s’en plaignent ;
4. d’envisager un certain nombre d’adaptations en
milieu urbain et l’existence dans les lieux publics des
zones exemptes de réseaux sans fil afin de protéger les
personnes électrohypersensibles et leur donner accès
aux services sociaux, publics, de santé et d’éducation ;
5. d’encourager la construction de logements adaptés,
équipés de protections contre les ondes électromagnétiques,
permettant aux personnes électrohypersensibles
de continuer à habiter, vivre et travailler dans des
localités pourvues de nombreux réseaux numériques
mobiles, wifi, etc. ;
6. de prendre en compte l’existence d’une intolérance
à l’énergie électromagnétique chez une partie de la population
lors de l’élaboration de politiques gouvernementales
qui ont une incidence directe ou indirecte sur les
niveaux d’exposition de la population aux rayonnements
électromagnétiques de hautes fréquences ;
7. d’accorder une attention particulière aux besoins
spécifiques exprimés par les personnes souffrant
d’électrohypersensibilité ;
8. d’encourager le développement d’alternatives
nouvelles dans les lieux publics, susceptibles de toucher
les personnes les plus fragilisées par les rayonnements
électromagnétiques de hautes fréquences (on pense
notamment aux crèches).