Un débat très animé, organisé par notre regretté Pierre Debeffe à Aubange en 1993, est à l’origine de notre association. Jean-Marie Danze et Daniel Comblin, experts scientifiques en ligne haute tension faisaient face à ceux d'Electrabel. Concernés par des lignes à haute tension, Pierre Debeffe à Aubange et Jean Delcoigne à Frasnes-lez-Anvaing restèrent ensuite en contact. Ils créèrent deux ans plus tard l’association Teslabel, dont le nom rappelle l’unité de champ magnétique et la Belgique, mais diront certains, est aussi une allusion au distributeur historique d’électricité… et du champ magnétique associé. Visitez aussi notre page facebook facebook.com/TeslaBEL


Change.org et Avaaz suppriment les pétitions belges contre la 5G Imprimer Envoyer
Écrit par Eric   
Vendredi, 08 Mai 2020 20:17
(IEB, 6/5/20) Après la suppression de deux pétitions belges contre la 5G par Change.org (1), c’était au tour d’Avaaz.org de supprimer, le 28 avril, une pétition de 37.569 signatures, au prétexte que « ces pétitions contiennent des informations fausses ou trompeuses. » Au total des 3 pétitions ainsi supprimées, ce sont 144.000 signatures confisquées par ces plateformes. Ces pétitions et leur retrait sans sommation témoignent d’un déni du droit à un débat démocratique quant aux choix de développements technologiques qui impacteront irréversiblement populations et territoires à l’échelle planétaire.
 
Pourtant les Belges veulent savoir et en découdre. Mi-avril, une enquête en ligne menée par le Vif.be quant au développement de la 5G en Belgique révélait que sur 6.739 personnes sondées, 87% avaient des craintes par rapport au développement de la 5G. Elles pointaient à part égale l’impact sur la fréquence de certaines pathologies chez l’humain et/ou les animaux, l’impact environnemental dont la consommation énergétique globale, l’hyper-connectivité de la société en général.
 
Dans le même temps, sur la trentaine des communes de Wallonie et de Flandre où Proximus avait lancé le déploiement de la « 5G-light » début avril, la moitié exigeait l’arrêt immédiat de cette offensive de l’opérateur semi-public et la tenue d’un vrai débat démocratique. Les communes déplorent elles aussi un manque d’information quant à la façon dont fonctionne la 5G (avec ou sans sucre !) et la vive polémique sanitaire quant à l’altération des corps exposés aux ondes spécifiques de la 5G (très haute fréquence) et à la technologie particulière utilisée pour leur propagation (ciblage de l’utilisateur).
 
Dans l’intervalle, l’IBPT rendait inaccessible au grand public la carte des antennes sur son site web « par mesure de sécurité ». Le secteur des télécoms et du numérique ont mené campagne – le mot est faible - pour assimiler les dégâts occasionnés à plusieurs sites d’implantation d’antennes en Europe à la fausse nouvelle (fake news) qui circulait quant au lien de causalité direct entre déploiement de la 5G et propagation du virus COVID-19. Un enfumage qui permet de poursuivre la « stratégie du choc » sans piper mot, bien sûr, d’une éventuelle rébellion de citoyen.ne.s excédé.e.s par un libéralisme autoritaire et liberticide. La « mesure de sécurité » de l’IBPT contre « ces actes de barbarie » contribue par ailleurs à instaurer un climat de défiance à l’égard de l’État et des institutions qui pourrait avoir exactement l’effet contraire à celui recherché. Les antennes et les tours relais sont en effet parfaitement visibles à tout saboteur en herbe. D’autre part, elle met en difficulté toutes les personnes, et elles sont nombreux·euses, en recherche d’une habitation relativement à l’abri de la pollution électromagnétique ou désirant s’installer à une certaine distance de ces antennes, gage de sécurité et de valeur du bien à long terme.
 
Rappelons qu’en bon élève de la « stratégie du choc », profitant de l’état d’anxiété et d’abattement de la population, mais aussi en toute discrétion, l’IBPT a organisé une consultation en pleine crise du Covid-19 et pendant le confinement afin de faire passer son projet d’attribution de fréquences pour la 5G au plus vite. La consultation de l’IBPT s’est cloturée le 24 avril 2020 à 10 h et nous attendons à présent la décision du parastatal.
 
Malgré ces conditions désastreuses pour la démocratie, vous avez été nombreu.ses.x à répondre à la consultation. Uniquement à partir du site du collectif stop5G.be, le formulaire de l’IBPT couverture ») a été téléchargé 6.839 fois entre le 1er et le 24 avril. Depuis le 1er avril, le site stop5g.be a comptabilisé 28.240 visiteurs différents et 40.760 visites. Par ailleurs, la cyber manifestation stop5G.be du 25 avril sur le site cyberacteurs.org, malgré son organisation précipitée, a comptabilisé 700 participants. Un moment d’échange qualitatif où questions, réflexions et informations ont animé les cybermanifestants.
 
Poursuivons nos mobilisations et actions ! Rendez-vous sur stop5G.be. Bloquons la date du 6 juin, nouvelle journée de mobilisation internationale STOP 5G !
Certes, nous ne pourrons pas nous réunir en nombre dans la rue à cette date. En revanche, de nombreuses activités économiques et commerciales auront repris leur cadence. Il faut donc résister sans relâche au rouleau compresseur du déploiement anti-démocratique de la 5G. Nous sommes nombreux·euses., à l’échelle planétaire, à marteler que « nous n’en voulons pas ! » « nous n’en avons pas besoin ! » et à démontrer pourquoi !
 

▪ Contacts : Stéphanie D’Haenens , Collectif Stop 5G

https://ieb.be/6-juin-nouvelle-journee-de-mobilisation-internationale-STOP-5G?

 

(1) https://www.alterechos.be/change-org-supprime-105-000-signatures-contre-la-5g/

https://www.alterechos.be/entre-petitions-supprimees-et-consultation-publique-biaisee-pendant-le-confinement-le-deploiement-de-la-5g-saccelere/

Mise à jour le Vendredi, 08 Mai 2020 20:23