L’exposition précoce au GSM augmente les risques de troubles du comportement |
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Selon des chercheurs danois, les enfants exposés à la téléphonie mobile avant et après la naissance ont 50% de risques en plus de présenter des problèmes comportementaux. Pour les enfants exposés uniquement avant la naissance, le risque était majoré de 40%.
« Même s’il est prématuré d’interpréter ces résultats comme un lien de causalité, nous craignons que l’exposition précoce aux téléphones mobiles puissent comporter un risque qui, s’il était avéré, serait un problème de santé publique étant donné l’utilisation très répandue de cette technologie », ont conclu les auteurs.
Références de l'étude : Divan HA et al. J Epidemiol Community Health. 2010; doi:10.1136/jech.2010.115402
Comme le relate cet autre article du Vif (août 2010) la consommation de Rilatine en Belgique a été multipliée par 5 ces cinq dernières années. A noter que la rilatine est un médicament psychotrope de la classe des phényléthylamines qui existe depuis les années 1960. L'augmentation récente de sa consommation n'est clairement pas liée à son éventuelle récente date de mise sur le marché.
Question : quelle est la relation entre pollution électromagnétique et hyperactivité ? En Suède, Hallberg Independant Research a montré une singulière corrélation entre la consommation annuelle totale de téléphonie mobile et l'hyperactivité, en particulier chez les jeunes (15-29 ans versus 30-44 ans). De même d'ailleurs qu'une corrélation analogue avec l'augmentation de la consommation de somnifères chez les jeunes.
Dites, entre nous : on compte continuer l'expérience combien de temps comme ça ?
En 2004, ils n'étaient "que" 6000... Les spécialistes s'inquiètent de diagnostics flous qui tendent à définir trop vite l'enfant comme souffrant de troubles de la concentration, alors qu'il a seulement un grand besoin de limites, de repères, et d'espaces où se défouler.
Quelque 26.500 enfants en Belgique sont placés sous Rilatine, une amphétamine prescrite aux enfants souffrant de déficit de troubles de l'attention et/ou de la concentration, rapporte la Dernière Heure lundi.
En 2004, seuls 6000 élèves en prenaient. Les spécialistes s'inquiètent de l'augmentation de ces "diagnostics flous" qui permettent de "prescrire massivement une drogue, un analogue de la cocaïne". La plupart des enfants diagnostiqués comme souffrant de déficit de l'attention "ont pourtant seulement besoin de limites, de repères, d'espace où se défouler".
LeVif.be, avec Belga - 23/12/2010