Un débat très animé, organisé par notre regretté Pierre Debeffe à Aubange en 1993, est à l’origine de notre association. Jean-Marie Danze et Daniel Comblin, experts scientifiques en ligne haute tension faisaient face à ceux d'Electrabel. Concernés par des lignes à haute tension, Pierre Debeffe à Aubange et Jean Delcoigne à Frasnes-lez-Anvaing restèrent ensuite en contact. Ils créèrent deux ans plus tard l’association Teslabel, dont le nom rappelle l’unité de champ magnétique et la Belgique, mais diront certains, est aussi une allusion au distributeur historique d’électricité… et du champ magnétique associé. Visitez aussi notre page facebook facebook.com/TeslaBEL


L’exposition précoce au GSM augmente les risques de troubles du comportement Imprimer Envoyer
Écrit par JLG   
Mardi, 07 Décembre 2010 17:29

(Le Vif, 7/12/10) Selon une étude danoise, l’utilisation d’un téléphone mobile durant les mois de grossesse augmenterait le risque d’avoir des enfants présentant des troubles du comportement. Ce risque s’intensifie lorsque ces enfants utilisent précocement ces appareils.

Selon des chercheurs danois, les enfants exposés à la téléphonie mobile avant et après la naissance ont 50% de risques en plus de présenter des problèmes comportementaux. Pour les enfants exposés uniquement avant la naissance, le risque était majoré de 40%.

 

« Même s’il est prématuré d’interpréter ces résultats comme un lien de causalité, nous craignons que l’exposition précoce aux téléphones mobiles puissent comporter un risque qui, s’il était avéré, serait un problème de santé publique étant donné l’utilisation très répandue de cette technologie », ont conclu les auteurs.

L’étude se base sur la cohorte de naissance danoise qui a inclus près de 100.000 femmes enceintes entre 1996 et 2002. Elle a été conduite sur plus de 28.000 enfants ayant atteint l’âge de sept ans en décembre 2008. Elle fait suite à une première étude portant sur près de 13.000 enfants (sept ans jusqu’en novembre 2006), qui avait déjà montré un lien entre une exposition prénatale et des troubles du comportement.

Publiées mardi par la revue spécialisée Journal of Epidemiology and Community Health, ces nouvelles données montrent que plus d’un tiers des enfants de sept ans (35%) utilisaient un téléphone mobile, contre 30% pour le premier groupe.

Le Vif.be, avec Belga

Références de l'étude : Divan HA et al. J Epidemiol Community Health. 2010; doi:10.1136/jech.2010.115402

 

Commentaire de TESLABEL

Comme le relate cet autre article du Vif (août 2010)  la consommation de Rilatine en Belgique a été multipliée par 5 ces cinq dernières années. A noter que la rilatine est un médicament psychotrope de la classe des phényléthylamines qui existe depuis les années 1960. L'augmentation récente de sa consommation n'est clairement pas liée à son éventuelle récente date de mise sur le marché.

Question : quelle est la relation entre pollution électromagnétique et hyperactivité ? En Suède, Hallberg Independant Research a montré une singulière corrélation entre la consommation annuelle totale de téléphonie mobile et l'hyperactivité, en particulier chez les jeunes (15-29 ans versus 30-44 ans). De même d'ailleurs qu'une corrélation analogue avec l'augmentation de la consommation de somnifères chez les jeunes.

 

Dites, entre nous :  on compte continuer l'expérience combien de temps comme ça ?

 

26.500 enfants sont drogués à la Rilatine

En 2004, ils n'étaient "que" 6000... Les spécialistes s'inquiètent de diagnostics flous qui tendent à définir trop vite l'enfant comme souffrant de troubles de la concentration, alors qu'il a seulement un grand besoin de limites, de repères, et d'espaces où se défouler.

Quelque 26.500 enfants en Belgique sont placés sous Rilatine, une amphétamine prescrite aux enfants souffrant de déficit de troubles de l'attention et/ou de la concentration, rapporte la Dernière Heure lundi.

En 2004, seuls 6000 élèves en prenaient. Les spécialistes s'inquiètent de l'augmentation de ces "diagnostics flous" qui permettent de "prescrire massivement une drogue, un analogue de la cocaïne". La plupart des enfants diagnostiqués comme souffrant de déficit de l'attention "ont pourtant seulement besoin de limites, de repères, d'espace où se défouler".

LeVif.be, avec Belga - 23/12/2010

 

Mise à jour le Lundi, 25 Juillet 2016 20:37