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Belgique : l'Urbanisme dit non au pylône GSM par "principe de précaution"
16 janvier 2007 - Source : http://www.next-up.org/Newsoftheworld/PressReviewRevuePresse.php#1

L'urbanisme semble s'inquiéter aussi de la santé des gens. C'est peut-être une première. Jean Lenz, le fonctionnaier délégué à l'urbanisme (Région Walonne) invoque, entre autres, le principe de précaution pour réfuser de régularisre une antenne GSM. Il s'agit de l'antenne de Moha (Wanze). >> Lire la suite sur le lien

 

Allemagne : avis médical du Dr Cornelia Waldmann-Selsam (Bamberg)
28 octobre 2006 - Source : http://omega.twoday.net/stories/2862463/ (traduction : JLG)

Un soupçon des plus urgent vis à vis de maladies sévères provoquées par des champs électromagnétiques (CEM) hyperfréquence pour des niveaux nettement au-dessous des valeurs limites chez de nombreux habitants de Schlüchtern à proximité de 17 émetteurs de téléphonie mobile sur la Caisse d'Epargne (une installation datant des année 1990) nécessite l’intervention immédiate des autorités du fait d'un risque sanitaire aigu.

"Le Prof. Dr.-Ing. U. Bochtler de Aschaffenburg avait demandé le 3.07.2006 que de mesures de CEM hyperfréquence soient effectuées en dix endroits (dont quatre logements) autour de la caisse d'épargne. Les valeurs mesurées dans les maisons (balcons) se sont situées entre 3000 et 125.000 microwatts par mètres carrés (1 à 6,4 V/m) (valeurs de projection), des valeurs très élevées par rapport à la moyenne du canton. À cela s'ajoute que Schlüchtern se trouve dans une creux de vallée et que les émissions hyperfréquence d'autres émetteurs de différentes directions (entre autres montagne de Hohenzeller, Hohenzell, Herolz) se croisent à cet endroit.

Les 14 et 15.9.06 j'ai effectué des enquêtes et des mesures de CEM hyperfréquence (800 à 2500 mégahertz) auprès de 17 ménages (28 adultes, 3 enfants). Les mesures ont été effectuées avec l'appareil HF 38 b de l'entreprise Gigahertz Solutions. Les personnes concernées avaient rempli au préalable un questionnaire détaillé. Les données de distance se réfèrent à la distance entre la caisse d'épargne et les 17 ménages.

À cause du soupçon fondé sur la nuisances corporelles sévères dues à une exposition aux hyperfréquences une solution doit être mis en œuvre immédiatement. Une intervention immédiate des autorités est requise. Le lien causal supposé peut être réexaminé par des études médicales dans la périphérie des émetteurs."

Dr.med.Cornelia Waldmann-Selsam
Bamberg, le 10.10.06
Karl-May-Str.48
96049 Bamberg
Tel.0951-12300
Fax.0951-2972506

Grande Bretagne :
18 octobre 2006 - Source : http://www.powerwatch.org.uk/news/20061018_welsh_assembly.asp

Les antennes relais de téléphonie mobile au Pays de Galles requièrent maintenant un permis de construire complet. L'Assemblée nationale pour le Pays de Gales a accepté à une unanimité (41 contre 0) le principe de la pleine planification pour des antennes relais, laissant l'Angleterre isolée comme seule région du R-U où la pleine planification pour les antennes relais ne sera pas exigée. Le rapport qui était le sujet du vote propose 7 recommandations (dont une proposition de prise en compte des aspects de santé publique) qui si elles sont entièrement mises en application donneraient aux habitants du Pays de Gales le plus voix au chapitre au R-U vis à vis de l'emplacement des antennes relais.

Israël, Action directe contre une antenne relais
29 septembre 2006 - Source : Maariv par Shimon Ifargan (transmis par Iris Atzmon)

200 personnes du voisinage de Neve Horesh, dans le Dimona, ont décidé de prendre leur santé et la loi en mains et ont détruit une antenne relais. Il y a deux semaines ils ont découvert qu'un des propriétaires de villas dans le secteur avait installé une antenne relais sur son toit pour $1200 par mois. Ils lui ont demandé de l'enlever, parce qu'elle constituait un risque pour eux et pour leurs enfants. Ils ont ensuite demandé à l'ingénieur de la ville de faire procéder au démontage. L’opérateur s'est adressé à la Cour et a affirmé qu’il disposait de toutes les autorisations. Le 27.9.06, 200 personnes sont arrivées à la maison du propriétaire et ont détruit l'antenne relais. Le propriétaire de la villa et sa famille ont vu les gens arriver et se sont enfui, les laissant détruire l'équipement technique utilisé pour actionner l'antenne. "Nous ne nous sommes pas inquiétés que la police nous arrêterait", a dit Nissim Ben Yakar, un des résidants. "Il s’agissait de la vie de nos enfants. La chance du propriétaire de la villa était que les résidants fâchés n'ont pas brûlé sa maison, parce que la fureur contre lui était très grande".

France, Pylône Orange : l’opérateur perd devant le tribunal administratif
21 septembre 2006 - Le Villefranchois (www.next-up.fr)

La société Orange a été déboutée et condamnée à 1000 euros de dépens jeudi dernier devant le tribunal administratif de Toulouse dans l’affaire de la construction d’un pylône de 24 mètres au lieu-dit le Riols à Villefranche. L’opérateur téléphonique refusait en effet la décision de la Commune qui avait d’abord délivré une autorisation de travaux pour cet ouvrage avant de se rétracter devant la mobilisation des riverains.« Nous avons bien défendu notre point de vue et il semble que le tribunal ait jugé que dans cette affaire, la société Orange a fait preuve de rigidité en n’acceptant pas de trouver un compromis avec la Municipalité pour choisir un nouvel endroit où implanter ce pylône » explique Serge Roques. Cette première décision rendue par le tribunal administratif ne signifie pourtant pas qu’Orange ait perdu toute chance d’obtenir gain de cause puisque cette société peut demander un recours. Une procédure assez longue, qui prendrait au moins deux ans et qui a de bonnes chances d’aboutir au même résultat. Dans ces conditions, l’opérateur devrait donc rapidement revenir s’asseoir à la table des négociations avec la Mairie pour tenter de trouver une solution à l’amiable. . .

Belgique : Visé : Recours contre des antennes GSM
06 septembre 2006 - LE SOIR

[La commune de] Visé a introduit un recours contre la décision du fonctionnaire délégué de la Région autorisant l'installation de six antennes à Richelle par Belgacom. A la demande du collège, un expert indépendant a dressé un rapport d'analyse. Il conclut qu' "une trentaine d'habitations du village seraient soumises à un niveau de rayonnement externe supérieur au seuil pris en compte par la commune". La population a manifesté son opposition au projet. Le ministre wallon de l'Aménagement du territoire, André Antoine, réexaminera le permis. (S.L, St.)

NDLR : Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas un "comité de riverains" mais bien une commune qui a introduit un recours contre la Région. Pour information, la commune de Visé autorise 1,5 V/m à l'extérieur et 0,6 V/m à l'intérieur des lieux de vie.

Pays-Bas : Bead ne veut toujours pas d'antennes UMTS, BN De Stem
31 août 2006 - http://www.stopumts.nl/doc.php/UMTS%20in%20de%20media/1324

Par Anouck Storms

Jeudi 31 août 2006 - BREDA - l'échevin de l'environnement Wilbert Willems ne veut pas accorder provisoirement de permis pour de nouvelles antennes Umts à Breda. Il veut d'abord se renseigner davantage auprès des diverses parties concernées et dans les autres communes.

"Je ne vais pas prendre de décision à la hâte sur cet épineux sujet. Cela peut donc encore durer avant que je me prononce auprès du Collège", a dit l'échevin hier après un tour de table avec différentes parties ayant donné leur avis à propos du placement d'antennes umts. La ville de Breda ne donne plus d'autorisation pour de nouvelles antennes depuis le mois de janvier.

L'échevin Willems voulait savoir, lors de cet entretien, si cette politique était encore justifiée, maintenant que les résultats de l'enquête suisse sont connus, et ne montrent aucun lien entre le rayonnement des antennes et les plaintes de santé. Willems doit décider s'il va autoriser les antennes à Breda.

Trop floue
A la table ronde se trouvaient les porte-parole des opérateurs de téléphonie mobile, le GGD, des corporations de logement de Breda, des associations d'habitants, le physicien Rob Blokland, la présidente de l'association "Groene Koepel" (la coupole verte) et médecin généraliste Liesbeth Adriaansens, ainsi que Lucas Reijnders, environnementaliste et professeur à l'université d'Amsterdam.

Tous étaient d'accord pour dire que l'étude suisse est trop floue, et s'écarte trop de la précédente enquête TNO, qui elle avait bien montré des effets nocifs des rayonnements.

Bien que tout le monde avait espéré plus d'éclaircissement de la part de cette prestigieuse enquête zurichoise, cela ne fut donc pas le cas d'après les orateurs présents.

Adriaansens, Blokland et Reijnders ont constaté qu'on ne sait toujours pas avec certitude si les antennes umts provoquent vraiment des maux de tête, des insomnies et peut-être bien du cancer.

Pour cela, il faudrait d'après eux des enquêtes plus approfondies et à plus long terme. Tant qu'on ne les a pas, la ville de Breda ne devrait délivrer aucune autorisation pour le placement de nouvelles antennes. Une autorisation est cependant uniquement nécessaire pour le placement d'antennes de plus de 5 mètres de haut. La plupart des antennes n'ont pas besoin d'autorisation.

D'autres participants trouvent que la commune doit recommencer à placer des antennes. Ainsi Renske Nijdam, de GGD, trouve qu'autoriser le placement d'antennes, c'est faire preuve d'attitude responsable. "Il y a beaucoup de choses pour lesquelles on ne sait pas encore si elles sont nocives ou non pour la santé. Bien que nous devons prendre au sérieux toutes les plaintes des habitants de Breda, le GGD ne voit pas de raison de repousser les antennes. Leur nocivité est trop peu démontrée pour cela"
Les opérateurs présents ont évidemment également demandé à la commune de réautoriser les antennes umts. "Si tout le monde veut pouvoir téléphoner partout, il faut beaucoup d'antennes. Nous préférerions aussi qu'une seule antenne située sur la cathédrale d'Utrecht suffise pour couvrir toute la Hollande, mais cela ne marche hélas pas comme çà"

Sur base des résultats de l'enquête suisse, une autre commune, Etten-Leur, a décidé en juillet de réautoriser le placement d'antennes umts.

Wilbert Willems a déclaré après ce tour de table, ne pas être encore prêt à décider. "Ce que la commune d'Etten-Leur fait, çà la regarde. Franchement, je ne trouve pas cela très malin. Je veux plus de renseignements, avant de prendre une décision mûrement réfléchie. Pour moi, il y a encore trop d'incertitude quant à l'influence des antennes sur la santé. Breda peut servir d'exemple de grande prudence pour d'autres communes. Je ne peux vous dire quand je vais prendre une décision définitive. Cela peut encore durer."

Canada : décision de démontage d'une antenne à moins de 400 m d'une école
7 juin 2006 - http://www. brantfordexpositor.ca (http://www.emfacts.com/weblog/?p=487)

From Sue Fusco (Canada)
Simcoe cellphone tower to be moved;
Neighbours complaint of illness
Cheryl Bauslaugh

Local News - Norfolk councillors have decided to get rid of a cellphone tower in the centre of Simcoe that residents say is a health risk. After hearing from more than 20 people in an often emotional five-hour debate Tuesday, council voted to move recently installed Rogers Wireless Inc. antennae on the Simcoe water tower - even though it could cost the county an estimated $300,000.

“I’m proud to be a resident of Norfolk County,” said Dan Currie, who first raised the issue in February, shortly after the antennae were installed. “Council was receptive and concerned about the welfare of its citizens,” said Currie, who has been unable to live in his century home on Union Street because of symptoms such as nausea, headaches, fatigue and dizziness that he says are caused by the cell tower. “I was fine before the antennae went up and I’m fine when I’m not at home,” he told council.

Students in the senior law class at Simcoe Composite School did a survey of residents in the area - which is close to Elgin Avenue School and Norfolk General Hospital - and discovered several more residents with similar symptoms.To date, 17 people have reported recurring illnesses since the cell tower was installed.

Staff said there’s no conclusive evidence linking radio frequency waves with illness. And they noted that the cell tower meets federal health and safety regulations in regard to exposure levels.

But Mayor Rita Kalmbach said she’d rather err on the side of caution when it comes to people’s health.“When I hear people say they only get sick at home, when they’re close to the tower, I have to believe there’s something to this,” she said.“I believe we have to do what is right and good. But it is going to cost all the people of Norfolk County considerable money.”

Just how much money isn’t clear. When Kalmbach asked a Rogers representative about the possibility of getting out of the lease before the March 31, 2008, expiry date, Jack Hills said that will be up to the company’s lawyers to decide.He was also non-committal about the possibility that Rogers might voluntarily move its cell tower to another site.“It’s not our policy,” he said, adding that the tower is operating within guidelines set by Health Canada and Industry Canada.“The alleged fear can be mitigated by the guidelines.” Hills also noted that Rogers has many other telecommunications towers that are close to hospitals and schools. Some, in fact, are on top of schools.

However, Magna Havas, an environmental scientist at Trent University, told council that Canada’s guidelines aren’t as stringent as those in other countries. She cited studies that show an increased risk of cancer, as well as symptoms such as headaches, insomnia and nausea, when people live within 400 metres of a cell tower. “I think there’s enough evidence to cause a concern. I recommend not allowing antennae within 400 metres of schools, homes or buildings where people work.” Havas said she is particularly concerned about the risk to students at Elgin because children are more vulnerable to developing cancer than adults.

Council directed staff to begin negotiating a way out of the lease agreement as soon as possible. County manager Bill Allcock said that process will begin this week but he’s not sure how long it will take before the cell tower finds a new home - or what the cost will be to taxpayers. He said Rogers will have to find an alternate location before the antennae can be removed.

Coun. Roger Geysens voted in favour of moving the cell tower but he warned that this might be the start of similar requests from other county residents who live near cell towers. “I certainly don’t want to put children at risk but there’s not very many places in Norfolk County where you’re not gong to be within 400 metres of some residents.“I think we’re asking for some very difficult times.”

 

Grande Bretagne : Accusation pour homicide involontaire
2 juin 2006 - http://freepage.twoday.net/stories/2115011/

Un groupe POLITIQUE a averti des conseillers qu'ils pourraient être accusés pour homicide involontaire . Le Parti Parlementaire d'Angleterre (EPP) a collaboré avec un groupe de pression appelé « Antennes-relais Loin des Ecoles et des Hopitaux » (Masts Away from Schools Homes and Hospitals - MASHH), dans une lettre au chef du conseil municipal de Chester, Paul Roberts.

La lettre indiquait que si quiconque s'avérait avoir été tué par le rayonnement d'une antenne relais, les frais criminels pourraient être rapportés.

Elle indiquait : « Le Parti Parlementaire d'Angleterre est totalement opposé à la mise en place de ces antennes dans des endroits habités, par ceci, vous notifie formellement que vous pouvez, en tant qu'élément du processus décisionnel, être accusé pour l'homicide involontaire si un cas fatal se produit résultant de la maladie considérée comme pouvant être attribée aux émissions de ces antennes »

« Vous avez un devoir de santé publique vis à vis de personnes dans les limites de cette entité territoriale et vos décisions en ce qui concerne la localisation des antennes de télécommunication pourraient ouvrir une brèche dans cette responsabilité. »

« En raison de cette infraction, si elle devait causer la mort d'une personne, la loi de la négligence doit être appliquée ; dans ce cas, si cette infraction du devoir est à ce point grave qu’elle conduisent de façon objective à de la négligence grave, cela justifie une condamnation criminelle. »

« Malcolm Harle, de MASHH, a indiqué que son groupe a été constitué suite au combat de résidants contre l'emplacement d'une antenne dans le parc de Westminster, près d'une garderie. »

Il a dit : « Nous sommes très concernés par les implications au niveau de la santé mais le gouvernement au niveau national et local n'écoutent pas. Nous avons réalisé assez rapidement que nous avions besoin d'aide politique. »

Cllr Roberts a indiqué : « Ils font quelques menaces honteuses sans un cheveu de justification légale. Dans toute décision de planification, nous écoutons le meilleur conseil du gouvernement et d'autres professionnels et nous suivrons toujours ce conseil. »

 

France : "Volts à l'arraché"
17 mai 2006 - Le Canard Enchainé

Les magistrats de la 17e chambre correctionnelle de Paris viennent d’infliger à Orange te SFR un choc électrique du genre tétanisant. Ils ont relaxé Etienne Cendrier, militant de « Robin des toits », poursuivi pour diffamation à la suite de propos tenus dans « Le Journal du dimanche ». Le journaliste du « JDD » Antoine Debièvre a également été relaxé.

Rappel des faits : la loi française actuelle autorise les antennes relais de téléphonie mobile à se propager dans les habitations ou les lieux de travail des niveaux à d'exposition pouvant aller jusqu'à 41 volt-mètre ou 61 volt-mètre selon les fréquences utilisées par les différents opérateurs. Or un nombre croissant de scientifiques, d'experts et de médecins estiment que cette exposition ne devrait jamais dépasser 1 volt-mètre, voire 0,6 volt-mètre, sous peine d'effets délétères pour la santé. Un léger écart…

Faute d'une nouvelle, les opérateurs ont conclu avec les mairies de plusieurs grandes villes, dont Paris, des « chartes de bonne conduite », où l'on a transigé sur une valeur maximale de 2 volt- mètre. En cas de litige, des cabinets d’experts (Veritas, Apave, CSTB) viennent faire des mesures, aux frais des opérateurs. Mais voilà le hic : les opérateurs étant prévenus de la date et de l'heure dé la visite, ayant par ailleurs la capacité technique de moduler la puissance de leurs antennes à distance, ne sont-ils pas tentés d'intervenir au moment propice ? C'est ce qu'avançait Etienne Cendrier : « Nous pensons que les opérateurs sont prévenus en amont, ce qui leur permet de tricher en baissant leur puissance », phrase qui lui a valu plainte en justice (1).

Lors de l'audience du 14 mars dernier, quatre témoins de la défense estomaquent les magistrats. Pierre Le Ruz, docteur en physiologie, un des meilleurs experts français du domaine, René Dutrey, président du groupe des Verts à la Mairie de Paris, André Cicolella, chercheur à l’Ineris, spécialiste des pollutions, et l'ex-députée Michèle Rivasi, qui a créé en novembre dernier le Criirem (Centre de recherche et d'information sur les rayonnements électromagnétiques).

Ces quatre mousquetaires ont assisté personnellement à des mesures « douteuses». Pis, les résultats publiés officiellement font souvent état d'une exposition de « 0 volt-mètre » (ce qui rendrait toute communication impossible !) ou de chiffres hautement fantaisistes comme « 0,007 volt-mètre », alors que la marge d'erreur des appareils de mesure les plus performants se situe aux alentours de 0,5 volt-mètre. Le surréalisme de ces calculs a conduit le procureur de la République lui-même à demander la relaxe. Le 2 mai, les juges, dans leurs attendus, ont méchamment irradié les opérateurs. Ils reconnaissent la « bonne foi » d'Etienne Cendrier, le qualifiant même de « lanceur d'alerte et citoyen militant qui entendait dénoncer le manque de crédibilité de certains contrôles destinés à attester l'innocuité des antennes relais de téléphonie mobile ». Pis : «Il disposait d'éléments suffisants pour émettre des doutes sur la fiabilité des mesures effectuées en matière d'antennes relais. »

La douche est sévère et symptomatique d'un revirement récent des pratiques. On ne compte plus en effet, depuis six mois, le nombre d’antennes démontées ou démontées par les opérateurs, sous la pression de mobilisations locales ou d’arrêtés municipaux. Il faut dire qu'il s'en installe tous les jours. Sur le territoire national, plus de 80 0000 nouvelles installations sont prévues d'ici deux à trois ans, ce qui porterait le nombre total d'antennes à 120 000. Or, pour l'instant, aucune étude de grande ampleur n'a jamais eu lieu sur l'effet de ces antennes. En France, l'Institut de veille sanitaire notamment s'y refuse. Pour longtemps encore ? Pas sûr : Leeka Kheifetz, un des deux responsables de l’OMS sur les effets sanitaires des ondes électromagnétiques, déclarait il y a quelques semaines : « L'heure n'est plus de savoir si on doit faire ou ne pas faire d'enquêtes épidémiologiques autour des antennes relais, mais plutôt de savoir comment on va les faire, et le plus vite possible. »

II n'est plus si urgent d'attendre...
Professeur Canardeau

(1) Orange réclamait 20 000 € de dommages-intérêts et SFR 5 000 €. Pour cette même phrase, Bouygues avait porté plainte au civil, réclamé 200 000 €... et en avait obtenu 8000.

 

Etats-Unis : Des maires s'engagent sur le protocole de Kyoto
3 mai 2006, http://www.earthpolicy.org/Updates/2006/Update53.htm

A première vue sans relation avec le sujet, si ce n'est que, face à l'inertie d'un pouvoir central qui traîne les pieds pour s'attaquer à un problème majeur (longtemps non reconnu et dénigré), des municipalités refusent cet état de fait et décident d'établir leurs propres normes.

"Réalisant que le réchauffement global peut rapidement approcher du point de non retour et que le monde ne peut pas attendre le gouvernement des Etats-Unis pour agir, des centaines de maires de villes des E.U. ont décidé de réduire les émissions des gaz à effet de serre. En signant le Climate Protection Agreement, ces maires, représentant quelques 44 millions d’Etats-uniens, ont engagé leurs villes à atteindre ou à surpasser l’objectif de réduction d'émissions du protocole de Kyoto, en dépit du refus de gouvernement fédéral de ratifier ce traité.

Cette révolution politique de la base, conduite par Greg Nickels, maire de Seattle, et approuvée par la conférence des maires des E.U., répond aux appréhensions croissantes de la population aux E.U. Peter Clavelle, le maire de Burlington exprime son sentiment : " Face à cette absence de leadership, nous ne pouvons plus attendre pour avancer."

Depuis février 16, 2005, la date d’entrée en vigueur du protocole de Kyoto pour les 141 pays qui l'ont ratifié, 227 villes des E.U. ont rejoint l'accord des maires, y compris New York, Los Angeles, et Chicago, les trois plus grandes villes des E.U. "

 

France : Orange/SFR déboutés - Etienne Cendrier Relaxé
Paris, le 2 mai 2006 - Association Nationale Robin des Toits

Le porte-parole de Robin des Toits, Etienne Cendrier, a été relaxé aujourd'hui par la 17ème Chambre Correctionnelle de Paris. Etienne Cendrier avait, dans une interview au Journal du Dimanche du 9 novembre 2003, mis en cause les pratiques des opérateurs de téléphonie mobile et était poursuivi en diffamation par Orange et SFR.

Le jugement établit la bonne foi du Prévenu:
* il n'est donc pas diffamatoire d'émettre des doutes sur la compatibilité de la téléphonie mobile avec la Santé Publique aujourd'hui.
* il n'est pas diffamatoire de remettre en cause l'indépendance des bureaux de contrôle qui mesurent la puissance des antennes-relais.

L'audience du 14 mars 2006 a permis de porter l'ensemble du dossier de la téléphonie mobile devant la Justice pour la première fois.

Le noyau d'experts financés par les opérateurs, et qui est à l'origine des rapports officiels plaidant l'absence totale de dangerosité pour la santé de la téléphonie mobile, a pu être dénoncé.

Ce jugement du 2 mai 2006 est une grande victoire. Les opérateurs ne pourront plus museler les citoyens et les associations qui tentent depuis des années d'alerter les autorités française sur les risques potentiels et avérés de l'exposition de la population aux rayonnements électromagnétiques de la téléphonie mobile.

Robin des Toits continuera son combat pour que la téléphonie mobile ne présente plus aucun danger pour la Santé Publique. C'est un objectif atteignable. Il suffit pour cela d'accepter de prendre en compte les travaux scientifiques indépendants et de mettre en place une vraie réglementation pour la réduction des seuils d'exposition de la population.

 

France : enlèvement d'une antenne sur base du principe de précaution
Mars 2006, AFF GAUTIER contre BOUYGUES [source]

Le Tribunal de Grande Instance de TOULON a, par jugement du 22 mars 2006, fait droit à la requête de M. R. Gauthier pour l'enlèvement des antennes et ce sous astreinte passé le délai d'un mois suivant la signification du jugement.

... la décision est fondée sur le principe de précaution et les risques pour la santé susceptibles de résulter de ce type d'installation. C'est à notre connaissance la première décision juridictionnelle qui en fasse une application aussi caractérisée.

Cette décision est bien sûr très importante, elle peut et doit être utilisée dans tous les procès à venir, elle doit être diffusée un maximum.

 

Belgique : ordonnance de police administrative par les communes
13/12/2005 - Union des Villes et Communes - Source : http://www.uvcw.be/actualites/2,129,1,0,1147.htm

Suite à de récentes modifications de l'"arrêté-liste"du 4 juillet 2002 définissant la liste des établissements soumis à permis d'environnement ou à déclaration, les rubriques visant les antennes GSM ont été supprimées, sortant de la sorte l'exploitation de ces installations du champ d'application de la police spéciale des établissements classés.

L'arrêté du Gouvernement wallon du 10 novembre 2005, publié au Moniteur belge du 7 décembre 2005, stipule en effet la suppression des rubriques 64.20.01.01 (Antenne stationnaire d'émission pour laquelle la puissance isotrope rayonnée (PIRE) est supérieure à 10 W et inférieure ou égale à 500 kW) et 64.20.02 (Toute antenne fixe omnidirectionnelle de téléphonie mobile – antenne dite "microcell"- quelles que soient la fréquence et la puissance d'émission).

D'autre part, l'arrêté royal du 29 avril 2001 annulé à l'époque par le Conseil d'Etat (arrêt n° 138471 du 15.12.2004) pour cause de vice de procédure dans le cadre de son adoption, ayant été récemment remplacé par l'arrêté royal du 10 août 2005 fixant la norme pour les antennes émettant des ondes électromagnétiques entre 10 MHz et 10 GHz, force est de constater que l'encadrement des rayonnements électromagnétiques des antennes de téléphonie mobile est donc désormais assuré par ce seul arrêté royal du 10 août 2005, entré en vigueur le 22 septembre 2005.

Face à ce constat, la commune désirant encadrer d'avantage l'implantation des antennes GSM situées sur son territoire retrouvera la possibilité, qui lui était offerte du temps où les antennes GSM, figurant à l'annexe III de l'"arrêté-liste", étaient considérées comme non classées, d'user de son pouvoir de police administrative générale, ceci dans les limites de l'arrêté royal précité.

L'existence de cet arrêté royal n'empêche en effet aucunement, selon nous, une commune d'adopter, en vertu de son pouvoir de police administrative générale, pour autant cependant que ce dernier soit justifié par des motifs de sécurité ou de santé publique, une ordonnance de police relative à l'exploitation d'antennes GSM, qui complèterait les normes techniques établies par le Gouvernement fédéral. Cette ordonnance de police administrative générale pourrait ainsi compléter ce régime fédéral d'une procédure d'autorisation, accompagnée, en cas de non respect de l'obligation d'autorisation préalable, d'un mécanisme de sanctions pénales ou administratives.

L'adoption d'une telle ordonnance permettrait ainsi à la commune de contrôler préventivement le respect des normes fédérales lors de l'implantation d'antennes GSM sur son territoire, sans tomber sous le coup d'une illégalité des normes adoptées à l'échelon local, puisque cette ordonnance n'aurait pour effet que de compléter le régime prévu par l'arrêté royal, tout en ne le contredisant en rien.

 

Israël, nouvelle loi sur les installations d'antennes
21.12.05 - Eran Gabai, Le Marqueur [source]

La LOI de RADIATION NON IONISANTE ou la LOI D'ANTENNES a été votée pour mettre de l'ordre sur la question du rayonnement en Israel en créant une commission qui fixera les normes de rayonnement.

Trois points principaux ont été inclus dans la loi :

  1. Informer le public sur les emplacements de (nouvelles) antennes et donner à chaque citoyen le droit de résister aux antennes.
  2. Des compensations financières seront données par les opérateurs aux autorités locales en vue de financer les procès de réduction de valeur immobilière liés à la proximité d’antennes.
  3. Détermination des distances minimales par rapport aux endroits sensibles.

On s'attend à ce que l'autorité nationale pour la planification et la construction discute la répartition de la responsabilité entre les opérateurs et les municipalités.

Vatican Radio Officials Convicted
CBC News - 09 May 2005 (www.powerwatch.org.uk)

A court in Rome on Monday convicted a Vatican cardinal and the head of the city-state's radio station for electromagnetic pollution.
They were given 10-day suspended sentences, which they have appealed.
" ... A great victory for those people who have been suffering for years."
Cardinal Roberto Tucci, former head of Vatican Radio's management committee, and the Rev. Pasquale Borgomeo, the station's director general, were charged with "dangerous launching of objects," referring to the station's electromagnetic waves.
Residents of the Rome suburb Cessano near the station complained they could hear Vatican Radio broadcasts through their lamps because of electromagnetic disturbances.
" It is a great success and a great victory for those people who have been suffering for years," said Lorenzo Parlati, head of the environmental group Legambiente for the Lazio Region, which was part of the civil suit. It claimed the waves were harming the health of those living nearby.
" A mother whose child died of leukemia shouted out of emotion when the verdict was read out," Parlati said. The station's program director said he was "stunned" by the ruling from Judge Luisa Martoni.
" We contend that our transmission is in line with accords between Italy and the Vatican," Rev. Federico Lombardi said. The court acquitted another Vatican Radio official, the head of technical services.
The matter has been to court before. A judge threw out the case in 2002, saying Vatican officials had immunity under a 1929 treaty between the Holy See and Italy that established the Vatican as an independent city-state. But Italy's Supreme Court later ruled the case could proceed.