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Mise sur le marché d'un médicament

Imaginons qu'un nouveau médicament, présentant les effets secondaires suivants, fasse l'objet d'une demande de mise sur le marché par une société pharmaceutique :

Effets secondaires
Population affectée
  • Ruptures d’ADN des cellules cérébrales et anormalités chromosomiques
  • Perméabilité de la membrane hémato-encéphalique à l’albumine dès 0,6 V/m (transfert potentiel de substances indésirables ou toxiques vers les tissus du cerveau et concentration dans les neurones)
  • Altérations des ondes cérébrales de l’EEG dès 0,6 V/m
  • Effets immunologiques dès 0,3 V/m
  • Symptômes de fatigue et de perte de mémoire

Références (cliquer pour ouvrir) : (1) (1a) (2) (3) (4) (5) (6)

  • 100 % de la population soumise à des intensités de rayonnement supérieures à 0,6 V / m

    Mesures effectuées par l'IBPT :

    - Région Bruxelloise : 44 % > 1 V/m, 14 % > 3 V /m.
    - Belgique : 33% > 1 V/m, 8 % > 3 V/m.

  • Population à risque : foetus, enfants, femmes enceintes, personnes âgées ou malades, personnes immunodéficientes.
  • Troubles du sommeil, fatigabilité, céphalées, insomnies, léthargie, irritabilité, incapacité à se concentrer, pertes de mémoire, difficulté à trouver les mots, tendance dépressive, bourdonnements d'oreille, acouphènes, affaiblissement de l'audition, sentiments de surdité, vertiges, saignement de nez, troubles de la vision, infections fréquentes, sinusite, douleurs articulaires et musculaires, palpitations, augmentation de la pression sanguine, troubles hormonaux, prise de poids, perte de cheveux, sueurs nocturnes, nausées.

Références (cliquer pour ouvrir) : (7) (8) (9) (10) (11) (12) (13) (14)

  • au min. 3 à 5 % de la population souffre d'hypersensibilité électromagnétique. Ce chiffre est probablement sous-estimé. Si la tendance observée se confirme, certaines estimations font état d'un chiffre de ... 50 % de la population d'ici 10 ans ! Exagérée ou non, cette revue bibliographique interpelle.

 

A noter que l'administration journalière de ce médicament serait obligatoire pour toute personne résidant en Europe. Seules les communes ayant exprimé le souhait de ne pas en faire bénéficier leurs habitants pourraient déroger à cette obligation.

* * *

Si l'on substitue le terme "médicament" décrit ci-dessus par la notion de déploiement des réseaux UMTS (mobilophonie de 3e génération) et TETRA (services d'urgence), nous avons à peu près le tableau de ce qui se développe à l'heure actuelle sous nos yeux.

Oui, 1 appel sur 10 ou 100 millions permet de sauver une vie humaine et il est incontestable que le téléphone portable rende d'innombrables services. Ce n'est pas son principe qui est en cause, mais bien son utilisation débridée, sans prise en compte des "dommages collatéraux", en ce compris l'effet des antennes placées à proximité de lieux de vie.

De nombreuses études scientifiques existent et sont en cours. Sans doute faut-il considérer avec un esprit critique les conclusions de certaines études co-financées par l'industrie par rapport à celles des études indépendantes.

Selon le Prof. H. Lai, il existe environ 200 études sur les effets biologiques des CEM liés à la téléphonie mobile (2005). Globalement, la proportion entre celles qui mettent en évidence des effets biologiques et celles qui disent qu’il n’y en a pas est de 50:50. Cela en soit est déjà suffisamment préoccupant. Mais, si l’on répartit les mêmes 200 études en fonction du bailleur des fonds, les chiffres changent. Pour les études non financées par l’industrie, environ 75% des études montrent un effet. Alors que pour les études (co)financées par l’industrie, c’est pratiquement l’inverse, avec seulement environ 25% des études qui montrent un effet. [1] [2]

Face à ce brouillard (savamment ?) entretenu autour des risques réels de la téléphonie mobile, l'action politique a tendance à être paralysée. Ceci n'est pas sans rappeler les faits graves qui ont entouré les effets néfastes de l'amiante ou du tabac, avec les conséquences que l'on connaît.

Alors, face à cet immobilisme, dépit ou action citoyenne ?