Il s'agit de commenter la position actuelle de la Communauté Européenne sur les effets des RF (radiofréquences) et du 50 HZ sur la santé. Cette position actuelle est définie dans le dernier rapport du SCENIHR, qui date de 2009, et qui se base sur quelques 500 études. Ce rapport sera mis à jour sur base des commentaires et des évolutions scientifiques.
pour plus d'information : F. Vincent - Tel. +32 229 87166 Twitter: @EU_Health
concerne : Votre dernier rapport
page 13, lignes 19 à 33 :
19 Symptoms that are attributed by some people to RF exposure can sometimes cause
20 serious impairments to a person’s quality of life. However, research conducted since the
21 previous SCENIHR opinion adds weight to the conclusion that RF exposure is not causally
22 linked to these symptoms, but awareness of or belief in presence of exposure is sufficient
23 to trigger the symptoms. This appears to be true for the general public, children and
24 adolescents, and people with IEI-EMF. Recent meta-analyses of observational and
25 provocation data support this conclusion.
26 For symptoms triggered by short-term exposure to RF fields (measured in minutes to
27 hours), the consistent evidence from multiple double-blind experiments leads to a strong
28 overall weight of evidence that such effects are not caused by RF exposure.
29 For symptoms associated with longer-term exposures (measured in days to months), the
30 evidence from observational studies against a causative association with RF exposure is
31 broadly consistent but has gaps, most notably in terms of the objective monitoring of
32 exposure. There is therefore a moderate weight of evidence demonstrating that these
33 effects do not occur.
Please let me know if my comment has to be in English, to be valid. Thank you.
Madame, Monsieur,
Notre association Teslabel demande de ne plus mentionner les "études de provocation" et de ne plus en tenir compte.
D'une part les électrosensibles savent très bien qu'il y a un laps de temps très variable entre le début de l'exposition et l'apparition des symptômes. Et de même entre la fin de l'exposition et la disparition des symptômes. Parfois plusieurs jours. Il est donc tout à fait normal que des symptômes aient lieu lorsque les émetteurs de laboratoire sont coupés, et vice-versa. Mais en déduire que l'origine de la souffrance des électrosensibles est psychologique, n'est pas une démarche digne d'un scientifique. Il s'agit au contraire d'obscurantisme (cacher l'existence du temps de réaction)... Obscurantisme aux conséquences graves pour la santé et la vie de nombreuses personnes, bien au delà du petit nombre de personnes qui ont compris d'elles-mêmes qu'elles sont électrosensibles. Il en va de même pour les instances officielles qui, en continuant d'utiliser ces conclusions hasardeuses, feraient reculer l'évidence et perdurer des situations de détresse, entraînant eventuellement un surplus de malades, de morts précoces et de jeunes orphelins.
D'autre part, nous nous demandons quels électrosensibles accepteraient des expériences qui les feraient souffrir "pour faire avancer la science." Les participants des études de provocation ne sont donc probablement pas de vrais électrosensibles, mais plutôt des étudiants ou amis des organisateurs, ou des volontaires recrutés par publicité. Nous demandons de la clarté à ce sujet.
De plus, lorsque les émetteurs de laboratoire sont coupés, le champ électrique ambiant n'est pas ramené à zéro pour autant, car il y a de multiples autres émetteurs, gsm, wi-fi et antennes-relais dans l'environnement. Mêmes si ces sources sont considérées comme négligeables par les organisateurs, elles ne le sont pas forcément pour les électrosensibles. Les études devraient donc se dérouler dans une cage de faraday.
Enfin, les études de provocation sont organisées le plus souvent par des psychologues, il y a donc un a priori malsain dès le départ, même si elles se déroulent correctement en double aveugle. Le problème se situant au niveau de la conception de l'étude : le type de participants choisis (si on veut par exemple d'emblée empêcher des personnes malades de participer, alors que beaucoup de gens sont peut-être malades à cause des rayonnements électriques ambiants, on élimine du même coup les électrosensibles et on ne garde que des gens bien portants qui ne souffrent donc pas des rayonnements ambiants); la durée de l'étude; le lieu (une cage de faraday ou non); la manière d'interroger les participants; la présence ou l'absence d'enregistrement des symptômes (cardiogramme, encéphalogramme, mesures de t°, tension, résistivité, prise de sang...); etc.
Merci
Bien à vous
Eric Jenaer
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Mise à jour le Mardi, 04 Mars 2014 00:57 |