Un débat très animé, organisé par notre regretté Pierre Debeffe à Aubange en 1993, est à l’origine de notre association. Jean-Marie Danze et Daniel Comblin, experts scientifiques en ligne haute tension faisaient face à ceux d'Electrabel. Concernés par des lignes à haute tension, Pierre Debeffe à Aubange et Jean Delcoigne à Frasnes-lez-Anvaing restèrent ensuite en contact. Ils créèrent deux ans plus tard l’association Teslabel, dont le nom rappelle l’unité de champ magnétique et la Belgique, mais diront certains, est aussi une allusion au distributeur historique d’électricité… et du champ magnétique associé. Visitez aussi notre page facebook facebook.com/TeslaBEL


Les ondes provoquent le cancer, selon un ancien membre de l'ICNIRP Imprimer Envoyer
Écrit par Eric   
Dimanche, 25 Octobre 2020 19:06

(25/10/20) Tous les membres de l'ICNIRP doivent être sur la même longueur d'onde, c'est la coutume de la maison (effet thermique négligeable sous 60 V/m, et pas d'autres effets). Si on n'est plus d'accord, on quitte. James Lin a été de 2004 à 2016 membre de l'ICNIRP. Lin était fidèle à l'ICNIRP jusqu'à ce qu'il quitte cette organisation en 2016.

Source : Multerland, le blog d'une EHS hollandaise réfugiée en Norvège

 

Dans un article du magazine IEEE Microwave Magazine en novembre dernier, Lin relève l'incompétence de l'ICNIRP. Il existe maintenant deux grandes études bien exécutées et solides qui pointent dans la même direction: le cancer de l'exposition au GSM et au CDMA - deux technologies clés de la communication mobile. Il souligne également que les données de la grande étude américaine NTP, qui a révélé une corrélation claire entre l'exposition aux radiations mobiles et les taux de cancer chez les rats, montrent un risque de cancer encore plus grand que celui révélé dans le rapport final (1). Lin plaide donc pour que les rayonnements soient en classe 1 (cancérigènes certains), alors qu'actuellement ils sont en classe 2B actuel (peut-être cancérigènes) dans le classement du CIRC (OMS). Il s'agit d'une conclusion solidement argumentée, soutenue par une quantité écrasante de résultats de recherche (voir, par exemple, les critiques dans Flydal & Nordhagen 2019).


Voir aussi ancien article sur James Lin: Clear Evidence of Cell Phone RF Radiation Cancer Risk, publié le 23 septembre 2018.

(1) allusion à une analyse d'Arthur Firstenberg, selon laquelle les résultats de l'étude NTP ont été minimisés par le fait que le groupe témoin n'a pas été suffisamment protégé des rayonnements) ?

 

Mise à jour le Vendredi, 30 Octobre 2020 20:40