Un débat très animé, organisé par notre regretté Pierre Debeffe à Aubange en 1993, est à l’origine de notre association. Jean-Marie Danze et Daniel Comblin, experts scientifiques en ligne haute tension faisaient face à ceux d'Electrabel. Concernés par des lignes à haute tension, Pierre Debeffe à Aubange et Jean Delcoigne à Frasnes-lez-Anvaing restèrent ensuite en contact. Ils créèrent deux ans plus tard l’association Teslabel, dont le nom rappelle l’unité de champ magnétique et la Belgique, mais diront certains, est aussi une allusion au distributeur historique d’électricité… et du champ magnétique associé. Visitez aussi notre page facebook facebook.com/TeslaBEL


ETUDES : Dangers des téléphones portables pour le cerveau et pour la fertilité Imprimer Envoyer
Écrit par JLG   
Jeudi, 26 Mai 2011 17:28

(26/5/11) QUATRE nouvelles études confirment les dangers de la téléphonie mobile :

(1) Augmentation des radicaux libres (et du stress oxydatif) dans le cerveau chez le rat (2) Perméabilité accrue de la barrière sang-cerveau après à peine 20 minutes chez le rat (3) Augmentation de radicaux libres dans les spermatozoïdes humains in vitro (4) Réduction de la fertilité humaine masculine chez l'homme.

(Extrait d'un article de Futura-Sciences)

Une conférence intitulée « Science update: cell phones and health » (« Mise à jour de la science : téléphones portables et santé ») s’est achevée à Istanbul le 23 mai.

Les organisateurs, dont l’Environemental health trust (une organisation indépendante qui tient à faire connaître et à diffuser au grand public les effets des téléphones portables sur la santé) et les Universités de Gazi (Turquie) et d’Athènes (Grèce), avaient réuni des spécialistes internationaux. Présentées à la conférence, les découvertes faites au cours des dernières années par plusieurs équipes semblent accabler les téléphones mobiles, dont les effets seraient particulièrement visibles au niveau du cerveau et de la fertilité.

Dangereux pour le cerveau...

Une équipe de l’Université de Gazi  menée par Nesrin Seyha a exposé des lapins blancs de Nouvelle-Zélande à des ondes de 1.800 mégahertz quotidiennement pendant 15 minutes. L’observation d’une augmentation significative de radicaux libres dans le cerveau des animaux exposés (le malondialdéhyde et le 8-hydroxy-2’-déoxyguanosine) indique que les ondes électromagnétiques provoquent une élévation du stress oxydatif, ce qui pourrait endommager les lipides et surtout l’ADN cérébral.

Selon une deuxième étude également menée par Nesrin Seyha, la barrière hémato-encéphalique qui permet de filtrer les molécules ou les agents pathogènes dangereux pour le cerveau serait aussi affectée, car rendue plus perméable chez des rats mâles (mais pas chez les femelles), après seulement 20 minutes d’exposition à des ondes de 900 ou 1.800 mégahertz. Ces effets constatés à l'échelle cellulaire entraînent-ils des conséquences sur le fonctionnement cérébral ?

Il semblerait que la réponse soit positive ! Une troisième étude présentée à la conférence, et réalisée par une équipe grecque, montre en effet une diminution de l’efficacité de la mémoire spatiale chez la souris. Après une exposition à des ondes de 900 mégahertz à raison de 2 heures par jour, des souris placées dans un bassin ont plus de mal à se diriger (grâce à leur mémoire et à un repère visuel) vers la plateforme dissimulée sous quelques millimètres d’eau et qui leur permet de se reposer.

…et pour la fertilité

D’autres études ont quant à elles démontré la présence de dommages au niveau des chromosomes des lymphocytes humains ou de l’ADN des cellules situées au niveau des racines des cheveux. La fertilité serait aussi mise à mal par les ondes électromagnétiques, qui réduiraient la reproduction chez la drosophile et augmenteraient la quantité d’espèces réactives de l’oxygène dans les spermatozoïdes humains étudiés in vitro.

De plus, selon une étude rendue publique par l’Université du Queens au Canada, ces fréquences réduiraient la fertilité humaine masculine, en augmentant le taux de testostérone mais en réduisant celui de l’hormone lutéinisante (la LH, qui permet à la testostérone d'être plus active). Ces résultats, bien qu’inquiétants, demandent à être confirmés par des études plus larges. L'une d'elles, baptisée Cosmos, est aujourd’hui en cours et porte sur le suivi de 250.000 personnes... mais ne livrera ses résultats que dans vingt ou trente ans.

Commentaire de Teslabel

"... mais ne livrera ses résultats que dans vingt ou trente ans." :

Air connu. Consommez et dormez tranquilles. Papa s'occupe de tout.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mise à jour le Lundi, 06 Juin 2016 17:32