Un débat très animé, organisé par notre regretté Pierre Debeffe à Aubange en 1993, est à l’origine de notre association. Jean-Marie Danze et Daniel Comblin, experts scientifiques en ligne haute tension faisaient face à ceux d'Electrabel. Concernés par des lignes à haute tension, Pierre Debeffe à Aubange et Jean Delcoigne à Frasnes-lez-Anvaing restèrent ensuite en contact. Ils créèrent deux ans plus tard l’association Teslabel, dont le nom rappelle l’unité de champ magnétique et la Belgique, mais diront certains, est aussi une allusion au distributeur historique d’électricité… et du champ magnétique associé. Visitez aussi notre page facebook facebook.com/TeslaBEL


Antennes GSM : un tribunal tient compte des risques pour la santé Imprimer Envoyer
Écrit par JLG   
Jeudi, 11 Juin 2009 00:00

(BELGA - 11/06/09) Le tribunal de première instance de Gand a rejeté le 18 mai dernier une demande de permis pour l’installation d’une antenne GSM en reconnaissant une incertitude sur les conséquences que les ondes pourraient avoir sur la santé des riverains requérants.


L’association « Beperk de Straling », qui a soutenu les requérants, espère que ce jugement marquera une avancée dans la reconnaissance par la Justice belge de la nocivité potentielle des antennes GSM sur la santé publique.

C’est la SNCB Holding qui avait demandé d’ériger cette antenne, une demande contre laquelle se sont dressés deux couples de riverains de la Drongenstationstraat, à Drongen (Gand).

« Le tribunal a clairement établi que les pouvoirs publics, lorsqu’ils doivent décider de l’autorisation d’ériger une antenne GSM, doivent prendre en compte le risque pour la santé et la nuisance environnementale, et pas seulement les aspects visuels », se réjouit Jan Allein, porte-parole de l’association qui a soutenu les requérants.

Dans son jugement, le tribunal se réfère à la décision d’un juge de paix en 2000. « Tant qu’il n’est pas prouvé scientifiquement que les rayonnements ne sont pas dangereux, il faut reconnaître qu’ils peuvent l’être », a indiqué le juge. L’association espère que ce jugement fera jurisprudence.

A noter que le refus a aussi été motivé par la gêne paysagère et la réduction de valeur des propriétés environnantes qu’entraînerait l’érection de l’antenne.

Source : LE SOIR, 11 juin 2009