En Belgique, le site de la fondation contre le cancer recommande de couper le wi-fi lorsqu'on n'en a pas besoin : "Les antennes gsm et les réseaux wifi génèrent des champs électromagnétiques : il devient de plus en plus difficile d’y échapper. Pour limiter l’exposition à votre hotspot wifi, il est possible d'éteindre le routeur quand vous n'en avez pas besoin " http://www.cancer.be/les-cancers/facteurs-de-risque/possibles/antennes-gsm-et-stations-wifi-incertitude-et-pr-cautions
La fondation ne classe plus les rayonnements électromagnétiques dans la catégorie 3 (cancérogènes non démontrés) mais dans la catégorie 2 (cancérogènes possible).
Pendant ce temps, les autorités bruxelloises et la SNCB installent du wi-fi dans les transports en commun. Or tout le monde n'a pas envie de prendre de risque pour sa santé, et il existe des gens constatant des problèmes de santé lorsqu'ils sont exposés ou ont été exposés à des rayonnements radioélectriques. Très certainement, existe une autre catégorie d'ampleur inconnue : des personnes qui en souffrent aussi, mais sans réaliser que leurs problèmes de santé proviennent des rayonnements gsm wi-fi. Il y a tout de même de plus en plus de cas de fatigue chronique, fibromyalgie, burn-out, infections et inflammations à répétition, cancers, alzheimer, maladies dites rares mais qui ensemble touchent tout de même sept cent mille personnes en Belgique, etc.
Teslabel et plusieurs autres associations ont proposé, pour contenter tout le monde, de prévoir des voitures de métro et des bus sans wi-fi, comme naguère les compartiments de train non-fumeurs (à une époque où pourtant la nocivité du tabagisme passif n'était pas encore prouvée, mais là, les autorités ont appliqué le principe de précaution). Les gens qui le désirent devraient pouvoir bénéficier d'un environnement sain, comme le garantit la Constitution. Mais voici la réponse (ironique ?) du ministre Smet : vous avez raison, nous allons appliquer le principe de précaution en installant les routeurs à au moins 29 centimètres des passagers... (voir annexe)
Cependant on peut se trouver à moins de 29 cm d'un voyageur qui utilise le wi-fi. Le journal communal wolu-info d'octobre 2016 inclut un dossier de mise en garde contre les rayonnements gsm wi-fi (voir annexe). On y trouve un tableau indiquant, qu'à 50 cm d'une tablette, il y a encore un champ électrique de 5,3 V/m. Plus grave encore, et qui s'y ajoute : le champ électrique d'un gsm : 9,4 V/m à 50 cm. Il faudrait donc que les voyageurs aient le choix d'emprunter des navettes où le gsm soit également prohibé.
Teslabel a également écrit au responsable de la SNCB, Jo Cornu à l'époque, qui n'a jamais répondu. L'association lui demandait la création de compartiments sans gsm ni wi-fi.
(Gageons que même des gens qui ne se sentent pas concernés par l'electrosmog, préféreraient monter dans ces compartiments pour ne pas avoir à supporter des personnes assises à côté d'eux se mettant subitement à parler fort et raconter des histoires inintéressantes au gsm ! "L'enfer, c'est les autres"... Même dans les transports en commun, où l'on devrait justement avoir l'occasion de déstresser un peu, en se laissant conduire.)
Lien vers la pétition :
L'association suisse ARA soutient la pétition :
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Mise à jour le Mardi, 13 Juin 2017 14:54 |