Un débat très animé, organisé par notre regretté Pierre Debeffe à Aubange en 1993, est à l’origine de notre association. Jean-Marie Danze et Daniel Comblin, experts scientifiques en ligne haute tension faisaient face à ceux d'Electrabel. Concernés par des lignes à haute tension, Pierre Debeffe à Aubange et Jean Delcoigne à Frasnes-lez-Anvaing restèrent ensuite en contact. Ils créèrent deux ans plus tard l’association Teslabel, dont le nom rappelle l’unité de champ magnétique et la Belgique, mais diront certains, est aussi une allusion au distributeur historique d’électricité… et du champ magnétique associé. Visitez aussi notre page facebook facebook.com/TeslaBEL


Conseil Supérieur de la Santé : un avis à côté de la plaque Imprimer Envoyer
Écrit par Eric   
Mercredi, 07 Janvier 2015 01:23

 

(7-1-15) Le CSS belge a émis un avis rassurant sur l'augmentation des radiations électriques et en particulier la 4G. Cela ne nous étonne guère, venant de nos deux chers "experts" habituels Luc Verschaeve (Président du BBEMG, groupe géré par le gestionnaire du réseau électrique ELIA, chargé de minimiser les effets des champs électromagnétiques et prendre en charge les 
électrosensibles par des psychologues), ainsi que Jacques Vanderstraeten, un médecin généraliste qui a bien le droit d'estimer les rayonnements électriques sans danger pour la santé (mais dans ce cas, pourquoi ne pas rester dans son coin à soigner sa patientèle, au lieu de monter sans arrêt au créneau pour défendre la téléphonie mobile ?)

 
Nous avons relevé au moins 3 inepties dans ce rapport, qui ont malheureusement conduit le CSS à conclure qu'il n'est pas nécessaire d'augmenter les normes de protection du public.
 
1) "Le fait qu'après de nombreuses années d'utilisation aucune indication claire n'ait pu être trouvée quant au détriment sanitaire si l'on prend en compte les valeurs guides préconisées par les instances nationales et internationales est en soi rassurant" (page 2)
 
C'est fermer les yeux sur la dramatique dégradation de la santé de la population à laquelle nous assistons depuis 10 ans, l'explosion des maladies chroniques, des prises de médicaments, la réapparition d'anciennes maladies et la résistance aux antibiotiques (malheureusement attribuée à des "superbactéries", plutôt qu'à l'effondrement du système immunitaire ou aux inflammations chroniques que les courants électriques induits par l'exposition permanente aux radiations électriques entraînent). Les courants induits dans les nerfs en permanence expliquent aussi l'explosion des maladies nerveuses et mentales, stress, dépression, burn-out, violence gratuite, meurtres en famille ou entre amis... C'est évident, mais à condition d'ouvrir les yeux et de ne pas resté coincé par de vieux dogmes tenaces (théories des ondes non-ionisantes... alors qu'il s'agit de rayonnements électriques !)
 
2) "Le CSS a examiné en 2008 une autre source potentielle d'exposition aux CEM ELF via des systèmes de communication sans fil, à savoir la démodulation des signaux de communication de radiofréquence (Conseil supérieur de la santé 2008). Ce phénomène constaté à l'époque présente une vraisemblance limitée d'exposition inquiétante pour la santé (Sheppard et al 2008) et n'est pas pris en compte ici" (page 12)
 
C'est bien dommage parce que justement la particularité de la 4G est l'augmentation colossale des débits de signaux électriques (mégabits/seconde), que les corps vivants encaissent évidemment en même temps que les porteuses (*). Tous les électrosensibles que nous avons côtoyé en 2014 sont d'ailleurs unanimes pour dire que la 4G est encore plus insoutenable que la 3G.
 
3) "Bien que nous en sachions beaucoup plus que voici plus de dix ans, il n’est pas possible de répondre par un 'oui' ou un 'non' univoque à la question de savoir si l'exposition aux CEM RF aux niveaux actuellement présents dans l'environnement est nocive pour la santé. Cet état de chose est donc rassurant: si l'on pouvait parler de dommages graves pour la santé après des périodes relativement courtes d'exposition aux CEM RF, la recherche aurait dû les faire ressortir, ce qui n'est pas le cas." (page 23)
 
Evidemment, si l'on rejette pour un oui ou pour un non chaque étude qui montre des effets dramatiques (comme par exemple l'étude de l'UCL en 2008)... Ce sont plutôt nos "experts" (avec évidemment la bénédiction de 90 % de la population qui désire continuer à utiliser les technologies sans fil en toute quiétude) qui ne font pas ressortir les dommages graves pour la santé !
 
 
L'avis mentionne encore toujours les fameuses études de provocation menées par des psychologues pour prouver que les volontaires (électrosensibles ou non) sont incapables de déterminer lorsque l'émetteur de laboratoire est allumé ou éteint. Les psychologues partent d'une détestable hypothèse : si l'on ne réagit pas au quart de tour à leur émetteur, on ne peut pas souffrir des rayonnements électriques. On peut pardonner aux psychologues, mais que le monde médical et les politiciens chargés de nous protéger, utilisent ces "études", comme ils le font depuis des années, est inacceptable et même criminel. Pourtant le CSS va encore plus loin : si l'on augmente les normes de protection, càd si l'on diminue le champ électrique maximal auquel peut être exposée la population, cela ne suffira quand même pas pour soulager les personnes électrosensibles, donc, il n'est pas nécessaire de toucher aux normes... Logique ou cynique ?
 
 
 
(*) Les tissus vivants sont comme des condensateurs, assemblages de matériaux conducteurs et isolants, qui réagissent aux flancs montants et descendants des signaux, par des impulsions. Or il y en a des centaines de fois plus dans le cas de la 4G.

 

Mise à jour le Mercredi, 14 Mars 2018 00:11